Je connais sur Mars une tempête de sable vivante qui grave ses pensées dans la pierre tout en parcourant la surface de sa planète. La planète Mars est couverte de littérature de tempête de sable.
Oh ne croyez pas que la culture et la dépravation soient exclusives l'une de l'autre.
Je compris les mystères de la musique. Sa supériorité sur les autres arts venait de son immatérialité. Quand elle s'est séparée de son instrument, elle n'appartient plus qu'à elle-même, elle est libre, autonome, en état d'apesanteur, incorporelle, pour et en complète harmonie avec l'univers.
Les mots devinrent diamants, les phrases diadèmes.
- A quoi reconnais-tu cet endroit ?
- Oh, c'est facile. Il y a un repère. Un cadavre.
- Un cadavre ?
- Un corps momifié. Il ressemble un peu à... Mais tu verras par toi-même.
- Peut-on avoir recours dans un texte littéraire à des allusions mystérieuses ? lui demandais-je en guettant sa réponse.
- Non, répondit l'Homoncolosse Seuls les auteurs de seconde zones se servent de l'allusion mystérieuse pour tenir leurs lecteurs en haleine. Pourquoi me demandes-tu ça ?
Le vivant produit le mal. Les morts sont pacifiques.