Dans le deuxième Vleel consacré à la rentrée littéraire sur Instagram, j'avais beaucoup aimé entendre
Bruno Doucey parler entre autres de ce recueil paru chez les éditions éponymes et en lire un court extrait.
L'autrice syrienne, poétesse et réalisatrice a trouvé refuge en France et travaille au sein d'une association à rapprocher les deux cultures, française et syrienne.
Dans ce recueil, elle parle des oiseaux, des arbres, de l'art et des petites choses du quotidien entre autres, elle ne nomme jamais frontalement les horreurs de la guerre, la tyrannie de l'oppression. La douleur de l'exil suinte pourtant de ses poèmes sans pour autant qu'ils soient tristes, ils portent l'espoir en eux malgré la nostalgie du pays perdu et d'une vie différente.
Un très beau recueil avec le poème en langue arabe sur la page de gauche et en miroir à droite, la traduction. Pour qui ne lit ni ne comprend l'arabe, une plongée en terre étrangère comme un écho à ce que l'autrice a vécu en s'installant ici. Parler de poésie relève tellement de l'intime que je ne me sens pas capable de le faire. Chaque lecteur aura son propre ressenti...
Merci à Babelio et aux éditions
Bruno Doucey pour l'envoi de ce recueil que j'ai lu avec intérêt et plaisir.
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