>
Critique de Meps
Merci tout d'abord à Netgalley et aux éditions Didier Jeunesse pour cette lecture, elle me permet encore une fois de me plonger dans une lecture jeunesse, genre que je ne choisis pas forcément habituellement.
Cela me donne des points de comparaison, notamment ici avec la fantasy "adulte". En effet, dans un genre où les composantes sont la magie, les créatures fantastiques et les mondes irréels, où peut-on placer le curseur pour qu'une histoire soit à proposer aux plus jeunes ou à un public plus mature.
Dans ce début de saga, j'ai apprécié l'effort d'un rythme soutenu. Les chapitres sont courts et vifs et correspondent à mon avis à la demande de la jeunesse actuelle de ne pas perdre de temps avec des scènes d'exposition et des détails. Les personnages principaux comme les principales lieux du monde à découvrir sont présentés successivement lors de leur rencontre avec l'héroïne principale et dans le cadre de scènes où tout le monde reste en mouvement, on ne se pose pas très longtemps. Le monde manque du coup parfois un peu d'épaisseur, les régions notamment un peu caricaturales (la forêt profonde, les marais, le désert, l'ile inconnue, la capitale) mais qui répondent parfaitement au cahier des charges habituellement demandé à ce type d'histoire.
Dans le même ordre d'idées, les combats sont rapides... et rarement sanglants ou on nous en épargne en tout cas les détails. Il est plus prudent en effet d'attendre que le lectorat ait pris un recul nécessaire par rapport à la violence pour lui imposer le détail de scènes trop gore.
La narration est menée en suivant parfois plusieurs points de vue, ce qui permet de ne jamais laisser retomber l'intérêt de l'action et de répondre encore à l'impératif du rythme. Le choix d'une héroïne en totale résonance avec le lectorat attendu est pertinent. Non seulement jeune mais aussi moderne puisque féministe, assez blasé par rapport aux manifestations magiques, en opposition au pouvoir de son père, elle pourrait presque être une ado de notre monde et de notre époque et son évolution progressive amène le lecteur à adopter également tout son univers.
Enfin, si on abandonne un peu une critique objective, on se laisse finalement emporter dans l'histoire, les plus de 250 pages du roman filent à toute vitesse et on ne voit pas forcément venir certains rebondissements . Si on se regardait dans le miroir, on verrait certainement briller la lueur de notre propre jeunesse et on a envie de se précipiter vers nos parents pour demander à ce qu'ils nous achètent la suite... Mince, c'est nous les parents maintenant !
Cela me donne des points de comparaison, notamment ici avec la fantasy "adulte". En effet, dans un genre où les composantes sont la magie, les créatures fantastiques et les mondes irréels, où peut-on placer le curseur pour qu'une histoire soit à proposer aux plus jeunes ou à un public plus mature.
Dans ce début de saga, j'ai apprécié l'effort d'un rythme soutenu. Les chapitres sont courts et vifs et correspondent à mon avis à la demande de la jeunesse actuelle de ne pas perdre de temps avec des scènes d'exposition et des détails. Les personnages principaux comme les principales lieux du monde à découvrir sont présentés successivement lors de leur rencontre avec l'héroïne principale et dans le cadre de scènes où tout le monde reste en mouvement, on ne se pose pas très longtemps. Le monde manque du coup parfois un peu d'épaisseur, les régions notamment un peu caricaturales (la forêt profonde, les marais, le désert, l'ile inconnue, la capitale) mais qui répondent parfaitement au cahier des charges habituellement demandé à ce type d'histoire.
Dans le même ordre d'idées, les combats sont rapides... et rarement sanglants ou on nous en épargne en tout cas les détails. Il est plus prudent en effet d'attendre que le lectorat ait pris un recul nécessaire par rapport à la violence pour lui imposer le détail de scènes trop gore.
La narration est menée en suivant parfois plusieurs points de vue, ce qui permet de ne jamais laisser retomber l'intérêt de l'action et de répondre encore à l'impératif du rythme. Le choix d'une héroïne en totale résonance avec le lectorat attendu est pertinent. Non seulement jeune mais aussi moderne puisque féministe, assez blasé par rapport aux manifestations magiques, en opposition au pouvoir de son père, elle pourrait presque être une ado de notre monde et de notre époque et son évolution progressive amène le lecteur à adopter également tout son univers.
Enfin, si on abandonne un peu une critique objective, on se laisse finalement emporter dans l'histoire, les plus de 250 pages du roman filent à toute vitesse et on ne voit pas forcément venir certains rebondissements . Si on se regardait dans le miroir, on verrait certainement briller la lueur de notre propre jeunesse et on a envie de se précipiter vers nos parents pour demander à ce qu'ils nous achètent la suite... Mince, c'est nous les parents maintenant !
