L'auteur déballe son sac, déverse son venin (c'est son droit), ose tout, dit tout même si certains lecteurs, du fait de leurs origines ou religion, vont bondir. C'est parfois répétitif, mais c'est logique dès lors qu'on déverse ses obsessions. le livre est un peu à cacher dans un recoin de sa bibliothèque avec
Sade ou les onze mille verges, car un enfant ne doit pas tomber sur certains passages (ce serait de l'exposition de mineurs à des messages pornographiques). Quant au style, il est unique, même si on a l'impression que c'est le brouillon de l'auteur qui a été publié et que ce dernier a refusé de retravailler son texte : les idées sont jetées un peu dans l'ordre où elles ont pu apparaître dans la tête de l'auteur. On peut aussi concevoir que le but recherché était de faire croire à des idées exprimées à vif, dans toute leur brutalité, alors que tout était préfabriqué pour créer une oeuvre déchaînée. Peu importe après tout, a-t-on besoin de savoir?
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