Selon moi, les boys bands ne peuvent se passer de compter une mocheté parmi eux, telle une dent cariée dans une dentition par ailleurs parfaite, car ils savent que des filles comme Pomme existent. Des filles qui ne s’aiment pas assez pour viser plus haut.
Les gens considèrent les fans comme des foldingues obsédées par leur lubie, mais sans jamais comprendre la joie infime - et si importante - qu’on ressent en s’adonnant aux us et coutumes de ces fan bases.
La joie qu’on éprouve quand on est ado a beau être parfois frivole et débile, elle n’en est pas moins pure et lourde de sens. Quelle importance qu’elle fermente et change de goût quand on prend de l’âge?
Elle a plaqué son idole au sol, comme au football américain. Et Rupert s'est écroulé, K-O.
C'était sans doute le meilleur scénario possible, vu les circonstances, car un tel plaquage aurait pu très bien le tuer.
Je devrais sans doute préciser que Pomme est une belle plante de cent trente trois kilos et demi...
Écrit par ART3MIS depuis sa machine à écrire futuriste
Pomme était issue de cette scandaleuse ode à la richesse et à la vanité qu'est Greenwitch, Connecticut. Elle y avait grandi après que ses parents -un couple âgé et charitable- l'avaient adoptée dans un orphelinat de Pékin quand elle avait un an. On racontait qu'ils visitaient l'orphelinat quand ils avaient repéré le bébé, le plus poupin qu'ils n'aient jamais vu, croquer un fruit près d'une poubelle. Je vous laisse deviner quel fruit. Et vous n'avez droit qu'à une seule réponse.
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