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EAN : 9782732485720
336 pages
La Martinière Jeunesse (08/03/2018)
2.97/5   16 notes
Résumé :
Nos quatre héroïnes ne jurent que par les Rupert, LE boys band du moment. Elles décident de se rendre à Manhattan, où le groupe donne un concert. Certes, elles n'ont pas de billets, mais elles ont réussi à réserver une chambre dans le même hôtel que leurs idoles. Quand elles croisent l'un des membres du groupe au détour d'un couloir, elles perdent la tête et... le kidnappent. Ligoté dans la chambre des filles, ce Rupert en chair, en os et sans défenses va faire ress... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Original. Percutant. Sarcastique. Troublant. Sceptique.
J'avoue qu'en refermant ce young adult, je me sens bizarre. J'ai l'impression que l'auteure a voulu alerter les fans et les boys band. J'ai un roman purement sociétal sur l'envers du décor de la fan absolue. Quatre amies ont un point commun : Les Rupperts. A mon époque, c'était les Worlds Apart, 2Be3 ou East 17… et tous pleins de beaux gosses qui poussaient la chansonnette et exhibaient leur tablette de chocolat. Les jeunes filles et le monde étaient à leurs pieds. Mais je ne me souviens pas qu'à mon époque il y ait eu des cas extrêmes de groupies. Dégénérer à ce point ? Peut-être à notre époque actuelle cela soit possible avec les One Direction où les réseaux sociaux ont un sacré impact dans leur vie. En tout, dans ce roman particulier, les quatre amies ont eu la brillante idée de commettre un kidnapping. Et dommage pour elle, c'est le plus moche du boys qui est entre leurs filets. Cette acte aura un effet boule de neige. Personne ne sortira indemne de cette journée.
L'auteure égratigne très vite le star system. le lecteur peut penser qu'avec ce titre, et cette quatrième de couverture plutôt humoristique, le roman serait comique. Que nenni. Il vaut mieux se fier à la couverture noire. le roman est sombre et il frôle avec le thriller psychologique. D'ailleurs, je suis étonnée dans la courte biographie, l'auteure annonce que ce roman est autobiographique. J'aurais aimé qu'elle rentre dans les détails et nous explique le fin mot de l'histoire.
De plus, ce roman a une particularité, la narratrice ne sera jamais nommée. L'auteure tourne parfaitement son histoire et notre cerveau.
En tout cas j'ai passé un moment très bizarre et sympa. J'ai une nouvelle auteure young adult qui a un message à faire passer. Il est plutôt percutant même si l'on ressort sceptique avec l'issue choisie. J'invite mes copines lectrices qui ont eu leur période Boys Band à le lire car il donne le sourire à plusieurs reprises et on se reconnaît parfois.
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Pourquoi ce livre ?
Alors pour le coup...je ne sais pas du tout pourquoi je l'ai prit. Je pensais que c'était un thriller (je n'avais pas lu le résumé), puis quand je m'y suis mise, c'était inattendue. Oui, inattendu est le mot.

Ce livre parle de quoi ?
Voici des fans, elles réservent une chambre dans le même hôtel que leurs idoles. Puis vient le "drame", Pomme une jeune fille de 14/15 ans saute littéralement sur un des membres du fameux boys band.
Les filles paniquent et au lieu de le relâcher elles le bâillonne sur une chaise.

Manque de bol, c'est le membre le plus naze du boys band (sauf pour Pomme qui le place sur un pied d'estrade).
S'ensuit alors des moment rigolos comme très bizarres.

Que penser de l'histoire et des personnages ?
L'histoire est légère, sans prise de tête. C'est une histoire rigolote et relaxante, Goldy Modavsky sait très bien écrire. Un humour noir super !

Mais... (il en faut bien un) ce n'est pas tout le temps rigolo, c'est plus l'histoire dans l'ensemble qui est rigolote. Il y a des passages qui tourne et qui nous paraissent sans fin, donc on attend qu'il se passe quelque chose.

Les personnages sont des opposés. On retrouve la bombe qui est sûre d'elle comme la grosse (désolé pour cet adjectif) qui doute d'elle. Il y a aussi la psychopathe comme la calme qui essaie de résonner les autres. le seul point commun entre elles est qu'elles sont fans des Ruperts (le boys band).

Pour les idées que ce roman montre elle sont vrais ! Certes cliché, mais vrai ! Si un boys band s'effondre, est ce que les fans resteront des fans ?? Puis pleins d'autres questions comme ça que l'on peut observer dans ce livre.

Conclusion ?
Je vous le conseille si vous voulez un roman sans prise de tête, avec un humour noir. Mais ne vous bousculez quand même pas, car ce n'est carrément pas une pépite. Si vous n'avez pas d'idées pour vos prochaines lectures, allez y.

Bonne lecture (ou pas)
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Oh que ça fait du bien de lire un roman jeunesse aussi décalé, drôle et original. Que ça rafraîchit de rigoler de références de films des années 80 -dont je pense être une des seules lectrices en âge de les comprendre- de suivre des héroïnes aussi déjantées que psychopathes, de grincer des dents car on y retrouve pas mal de vérités...
Que ça fait du bien de se retrouver complètement surprise par l'auteur, de trouver des situations aussi délirantes que dans ces fameux films des années 1980 où tout s'enchaîne très vite si bien qu'il n'y a plus de schéma narratif bien établi, mais juste une succession de péripéties aussi drôles que dramatiques.

Bref vous l'aurez compris ce roman ado est tout bonnement une petite pépite de finesse. Surfant sur la fan attitude, les tweet et blogs, les fantasmes des jeunes groupies, ils n'en est pas moins une critique acerbe de cette société du paraître.

Bref vous l'aurez deviné rien ne se passe exactement comme l'avait prévu notre héroïne, dont nous ne connaissons que peu de choses. Juste le fait qu'elle a 15 ans et est amie avec trois fans du boys-band les Rupert. Chacune a son préféré et chacune complète ce groupe de 4 filles aussi différentes que perturbée dans son genre. Il y a donc l'héroïne-narratrice, celle qui écrit des fan-fictions. Une jeune fille timide qui depuis la mort de son père a trouvé chez les Rupert un échappatoire, un moyen de rêver, de fantasmer... Il y a Erin, la tête du groupe, celle qui a une forte personnalité, est belle, impose par son charisme et remet tout le monde en place. Il y a Isabel, impressionnante et intimidante, qui tient un blog sur les Rupert et connait le moindre détail sur eux, on ne sait trop comment. Enfin il y a Pomme la plus marrante car fanatiquement amoureuse du plus minable des "Boys". La fan hystérique et possessive dans toute sa splendeur, hilarante.

Et entre ces 4 jeunes fans qui avaient prévu de prendre une chambre dans le même hôtel que leurs idoles tout va déraper. Pomme croise son chanteur chouchou, se rue vers lui et l'assomme de tout son poids. Elle revient dans la chambre d'hôtel des filles chargée d'un Rupert fraîchement assommé. Et voilà que le récit s'engage dans une succession de délires narratifs aussi grinçants que drôles. Nous voilà embarqués dans le monde des fans ados, des filles prêtes à tout pour un groupe. de jeunes filles en manque de repères, en recherche d'un idéal, d'une affection, bref, ce qu'énonce très justement le barman de l'hôtel.

Et puis il y a la description bien retranscrite de ces stars éphémères, ces chanteurs de radio crochet, devenus un boys-band malgré eux, surfant sur une célébrité qui les dépasse totalement.

J'ai passé un très bon moment de lecture, et j'ai regretté quitter aussi tôt "la jeune fille qui aimait les voitures rouges, les musées, danser dans la rue et écrire"...
Et j'ai eu très envie de revoir ce film qui m'avait tant embarquée dans les années 80 "La folle journée de Ferris Bueller".


Un très sympathique coup de coeur qui figure sur la liste des "Best-sellers" du New-York Times.
Lien : https://leslivresdalily.blog..
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Quatre adolescentes décident de réserver une chambre dans le même hôtel que leur boys band préféré. Elle réussissent, par un heureux hasard, à mettre la main sur l'un des garçons du groupe et le kidnappe dans leur chambre... et quelques temps plus tard, il est retrouvé mort.

Une idée d'intrigue intéressante mais le style d'écriture m'a "écorché les yeux" et l'histoire est tellement cousu de fil blanc que j'ai fait l'impasse sur plusieurs chapitres sans rien loupé. C'est très rare que je lise un livre en diagonale mais là c'était trop pour moi.
Une vraie déception !
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J'ai été énormément intriguée par le résumé de son roman. J'imaginais un thriller sombre et original. Or, je dois dire que j'ai été déçue. Peut-être parce que ce roman est destiné à un public plus jeune. L'histoire aurait pu être mieux exploitée. J'ai trouvé les personnages nunuches comme c'est souvent le cas des groupies. Pas de grosses surprises non plus tout au long du roman. Tout est un peu trop facile. Quant à la part d'humour dont j'avais entendue parler, cela ne m'a pas non plus frappé. Je pense que ce roman ne m'était pas destiné mais pourrait certainement plaire à un public adolescent qui pourrait se retrouver dans certains personnages. En effet, c'est un âge où on craque facilement pour un groupe ou une star. de plus, l'auteur fait référence à pas mal de musiques et films actuels.
Bien que ce roman n'ait pas répondu à mes attentes, je remercie Babelio et les éditions La Martiniere Jeunesse de m'avoir permis de découvrir ce roman. Merci
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critiques presse (1)
Actualitte
26 mars 2018
En matière d’humour noir, Goldy Moldavsky joue dans la catégorie professionnelle. Boys band killeuses est un petit bijou du genre, traduit par Yves Sarda, sur un riff de guitare passionné et mystique. Parce que quand on aime, on n’hésite pas à franchir toutes les lignes.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Selon moi, les boys bands ne peuvent se passer de compter une mocheté parmi eux, telle une dent cariée dans une dentition par ailleurs parfaite, car ils savent que des filles comme Pomme existent. Des filles qui ne s’aiment pas assez pour viser plus haut.
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Pomme était issue de cette scandaleuse ode à la richesse et à la vanité qu'est Greenwitch, Connecticut. Elle y avait grandi après que ses parents -un couple âgé et charitable- l'avaient adoptée dans un orphelinat de Pékin quand elle avait un an. On racontait qu'ils visitaient l'orphelinat quand ils avaient repéré le bébé, le plus poupin qu'ils n'aient jamais vu, croquer un fruit près d'une poubelle. Je vous laisse deviner quel fruit. Et vous n'avez droit qu'à une seule réponse.

Ecrit par ART3MIS depuis BOOKLAND
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Les gens considèrent les fans comme des foldingues obsédées par leur lubie, mais sans jamais comprendre la joie infime - et si importante - qu’on ressent en s’adonnant aux us et coutumes de ces fan bases.
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Elle a plaqué son idole au sol, comme au football américain. Et Rupert s'est écroulé, K-O.
C'était sans doute le meilleur scénario possible, vu les circonstances, car un tel plaquage aurait pu très bien le tuer.
Je devrais sans doute préciser que Pomme est une belle plante de cent trente trois kilos et demi...

Écrit par ART3MIS depuis sa machine à écrire futuriste
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La joie qu’on éprouve quand on est ado a beau être parfois frivole et débile, elle n’en est pas moins pure et lourde de sens. Quelle importance qu’elle fermente et change de goût quand on prend de l’âge?
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