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Critique de le_Bison


Acte I, scène I : le mari, appelons-le Sganarelle, bat sa femme en toute impunité. Et probablement avec une certaine fierté. Tout comme le fait d'être un sac à vin.

Ça commence bien, cette histoire. Une autre époque j'imagine, quoique, certains semblent être restés dans cette vieille ère.

Acte I, scène II : un passant, homme courageux, tente de s'interposer. Mais le voilà qu'il se fait rabrouer par la femme elle-même.

Diantre ou fichtre, c'est une histoire sado-maso en fait. Des moeurs bizarres en cette époque... Quoique, toi femme ou Nourrice, si tu veux m'attacher, je me plierai à tes coups de fouets.

Acte I, scène III où j'apprends que la femme est vengeresse que la femme est manipulatrice...

Bon, je ne vais pas te rejouer toutes les scènes, je fais un bond direct à l'acte II, scène III. Probablement la plus croustillante scène, la rencontre entre Sganarelle et la Nourrice. La Nourrice et ses seins gorgés de lait, qu'il tétonnerait bien. A défaut de vin, le lait apporte aussi ses plaisirs, surtout les tétons d'une Nourrice.

Du coup, c'est avec cette image que je file à la dernière scène du dernier acte où je découvre que l'honneur est sauf, que l'amour est sauf et même la médecine... Tout va bien dans le meilleur des mondes. Sauf que dans ce monde-là, je ne comprends toujours pas pourquoi on continue d'étudier ces pièces à des enfants de 12 ans, dans une langue déjà pas simple, mais quand en plus Jean-Baptiste Poquelin se met à faire parler ses personnages en vieux patois paysans, cela devient incompréhensible, même si je reconnais le caractère "patrimoine littéraire" de l'oeuvre de Molière.

Mais est-ce que le monde a bien changé depuis... Des hommes continuent de battre leurs femmes, des hommes continuent de boire, et des hommes se prennent pour des médecins sur chaque plateau de télévision (si, si), surtout en plein pandémie.
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