AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


Deuxième tome des aventures du Commissaire Léon (et de tout son entourage). Après avoir tâté du tueur sadique psychopathe dans le premier tome, Nadine Monfils essaie la vengeance implacable et aveugle comme rouage de son thriller. Avec, comme souvent chez l'autrice, pas mal de scènes de sexe, suggéré ou explicite, dur ou sauvage, brutal, pervers, consenti ou pas... tout le monde va aux pu...tes chez Nadine Monfils.

Tout démarre d'un tragique accident. La nuit. Une auto. Une fille en robe bleur. Un bouquet de coquelicot. Trois amies. Un retour de fête. Et paf la jeune fille.

Les trois amies choisissent de se taire. Ce sera leur secret. Sauf que ce secret commence à s'éventer peu à peu. Et quelqu'un va commencer à démonter les familles des trois amies. Au propre et au figuré. C'est sordide, sanglant, implacable et avec des tonnes de trucs hautement improbables qiu s'enchaînent. Un peu comme si Nadine Monfils voulait nous fournir une parodie de ces films "je sais ce que tu as fait l'été dernier"... enfin vous voyez le genre. Franchement, l'autrice nous livre un scénario convenu, entendu, lu et revu maintes fois. Tout le monde dira que l'essentiel, chez Nadine Monfils, n'est pas dans l'intrigue (ouf...).

Et c'est bien là que le bât blesse... le hic, en ce qui me concerne, c'est que Nadine Monfils, pour moi aussi, c'est synonyme de gouaille, de zwanze, de belgicismes, de démesure, d'atmosphère et de décalage total... Et ici, le commissaire Léon n'intervient qu'aux 2/3 du roman. Et même, Léon et son univers restent en retrait, et tout cela demeure assez pâlichon par rapport au premier tome. Cela manque d'ampleur, de show, de folie... Et si on n'a pas de décalage, ni de folie, ni de vraie intrigue, il reste le politiquement incorrect. Il n'est pas hyper présent non plus, et de toute façon le politiquement incorrect ne peut suffire à remplir un roman, même de 200 pages. On peut quand même reconnaître une grande constance de l'autrice... travelo, pu...te, etc. l'autrice n'aime pas les édulcorants littéraires...
Commenter  J’apprécie          73



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}