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Critique de Nadouch
Comme à son habitude, Isabelle Monnin explore à la fois la mémoire intime et celle de la société. Entre ces deux soeurs, unies à l'extrême, tout se partage : les secrets, l'amour pour Renand (d'où le titre), les rares chagrins. Jusqu'au chagrin ultime de la séparation.
La narratrice mêle souvenirs de famille et de société, la politique à la télé et à la maison, puis l'âge des décisions, les grands événements en France dans les années 80, puis 90, puis 2000. Mais, en contrepoint, il y a le devenir de cette petite soeur, de la famille. Et des moments d'écriture d'une beauté absolue, qui tire les larmes, sur le deuil, la maternité, le temps qui passe.
Sans prétention, mais avec une jolie écriture, cette auteure s'impose décidément dans mon panthéon personnel des auteurs sensibles et intelligents d'aujourd'hui.
La narratrice mêle souvenirs de famille et de société, la politique à la télé et à la maison, puis l'âge des décisions, les grands événements en France dans les années 80, puis 90, puis 2000. Mais, en contrepoint, il y a le devenir de cette petite soeur, de la famille. Et des moments d'écriture d'une beauté absolue, qui tire les larmes, sur le deuil, la maternité, le temps qui passe.
Sans prétention, mais avec une jolie écriture, cette auteure s'impose décidément dans mon panthéon personnel des auteurs sensibles et intelligents d'aujourd'hui.
