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Citations sur Le hasard et la nécessité - essai sur la philosophie natu.. (13)

La biologie occupe, parmi les sciences, une place à la fois marginale et centrale. Marginale en ce que le monde vivant ne constitue qu'un part infime et très "spéciale" de l'univers connu, de sorte que l'étude des êtres vivants ne semble pas devoir jamais révéler les lois applicables hors de la biosphère. Mais si l'ambition ultime de la science entière est bien, comme je le crois, d'élucider la relation de l'homme à l'univers, alors il faut reconnaitre à la biologie une place centrale, puisqu'elle est de toutes les disciplines, celle qui tente d'aller le plus directement au coeur des problèmes qu'il faut avoir résolus avant de pouvoir seulement poser celui de la "nature humaine" en terme autre que métaphysique.
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Depuis sa naissance, dans les îles ioniennes, il y a près de trois mille ans, la pensée occidentale a été partagé entre deux attitudes en apparence opposées. Selon l'une de ses philosophies, la réalité authentique et ultime de l'univers ne peux résider qu'en des formes parfaitement immuables, invariantes par essences. Selon l'autre au contraire, c'est dans le mouvement et l'évolution que réside la seule réalité de l'univers.
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En fait, comme on l'a vu, lorsque ces performances sont organisés à l'échelle microscopique, moléculaire, elles apparaissent entièrement interprétables, en termes d'interactions chimiques spécifiques, électivement assuré, librement choisies et organisées par des protéines régulatrices ; et c'est dans la structure de ces molécules qu'il faut voir la source ultime de l'autonomie, ou de l'autodétermination qui caractérise les êtres vivants dans leur performances.
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" Tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard et de la nécessité" Démocrite
[Citation au début du livre]
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Les hommes de science eux-mêmes, hors de leur domaine, se révèlent souvent dangereusement incapables de distinguer entre la catégorie des valeurs et celle de la connaissance.
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Bien entendu, la théorie que j'esquisse ici, brièvement et dogmatiquement, n'est pas celle de Darwin lui même, qui ne pouvait, en son temps, avoir aucune des idées mécanistes chimiques de l'invariance reproductive, ni de la nature des perturbations, que soufre ces mécanismes. Mais ce n'est rien enlever au génie de Darwin que de constater que la théorie sélective de l''évolution n'a pu prendre tout son sens, toute sa précision, toute sa certitude, que depuis moins d'une dizaine d'années.
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Les occidentaux peuvent avoir quelque peine à comprendre que pour certaines religions il n'existe pas, il ne peux exister, aucune distinction entre le sacré et le profane. Pour l'Hindouisme tout est du domaine du sacré ; la notion même de "profane" y est incompréhensible.
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Du jour, avons-nous dit, où l'Australopithécus ou quelqu'un de ses congénères parvint à communiquer, non plus seulement une expérience concrète et actuelle, mais le contenu d'une expérience subjective, d'une "simulation" personnelle, un nouveau règne était né : celui des idées. Une évolution nouvelle, celle de la culture, devenait possible. L'évolution physique de l'Homme, devait se poursuivre longtemps encore, désormais étroitement associée à celle du langage, subissant profondément son influence qui bouleversait les conditions de la sélection.
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Nous n'avons, à l'heure actuelle, pas le droit d'affirmer, ni celui de nier que la vie soit apparue une seule fois sur la Terre, et que, par conséquent, avant qu'elle ne fut, ses chances d'être étaient quasi nulles.
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Certains évolutionnistes post-darwiniens ont eu tendance d'ailleurs à propager la sélection naturelle une idée appauvrie, naïvement féroce, celle de la pure et simple "lutte pour la vie", expression qui n'et pas de Darwin d'ailleurs, mais de Spencer. Les néodarwiniens du début de ce siècle en ont proposé au contraire, une conception bien plus riche ,et montré, sur la base de théories quantitatives, que le facteur décisif de la sélection n'est pas la "lutte pour la vie" mais, au sein d'une espèce, le taux différentiel de reproduction. [note de Pégase Shiatsu : dans un de mes cours d'Université, ce taux dépend de deux facteurs : le nombre de progéniture produit par les parents, et l'implication des parents pour la survie de leurs petits, deux choses inversement proportionnelles.]
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