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Critique de Sabrinaaydora
Merci à Babelio et aux éditions Les Cahiers d'Illador pour cette lecture.
Il y a dans la poésie quelque chose d'intouchable, lointain. C'est un monde dans le monde. On use et abuse des mots au profits des sensations et des souvenirs que l'on souhaite partager. Mais ce qui est différent dans le recueil, c'est le besoin que je ressens de le poser, d'y revenir, d'annoter des bribes de notes avant de changer d'avis lors d'une autre lecture. C'est sans doute cela le plaisir de la poésie : revenir sans cesse au poème et y lire à chaque fois autre chose.
Loin de la structure classique et alexandrine des oeuvres de Hugo, Shakespeare ou encore Rimbaud, l'auteur nous propose des constructions différentes, oserais-je dire contemporaines ? le poème n'est pas fait par sa construction, mais par ses vers et la sensation d'ensemble qu'il dépose en nous. J'ai beaucoup apprécié ce mélange qui donne un autre rythme à chaque poème.
Les thèmes abordés se rejoignent en élan, en mouvement. La vie y est célébrée, le quotidien de celle ci, les petits riens qui font de la vie ce qu'elle est : multiple, diverse, à la fois chantante et triste. Marie-Françoise Montagné écrit à la "Nuit" :
"Il n'y a pas de bruit,
Et la maison s'ennuie... La nuit."
Mais aussi à la "Solitude" :
" J'ai recouvert d'images,
Dans mon coeur une page,
Pour que mon âme en fleurs,
Ne cède pas aux pleurs."
Mais elle écrit aussi aux "Mariage", "Anniversaire", "Aux lendemains qui chantent". le quotidien dans ce qu'il a de plus "banal", et c'est cela que nous ne devons pas oublier : il y a de la beauté en toute chose, et des émotions à vivre quels que soient les événements. La nature, très présente dans le recueil, est à la fois puissante comme le volcan, silencieuse comme la montagne.
Comme dans tout recueil de poème, on peut choisir ceux qui nous ont le plus touché et les re-découvrir à chaque lecture.
En bref : un recueil qui respire, de tout ce qui fait le quotidien.
Il y a dans la poésie quelque chose d'intouchable, lointain. C'est un monde dans le monde. On use et abuse des mots au profits des sensations et des souvenirs que l'on souhaite partager. Mais ce qui est différent dans le recueil, c'est le besoin que je ressens de le poser, d'y revenir, d'annoter des bribes de notes avant de changer d'avis lors d'une autre lecture. C'est sans doute cela le plaisir de la poésie : revenir sans cesse au poème et y lire à chaque fois autre chose.
Loin de la structure classique et alexandrine des oeuvres de Hugo, Shakespeare ou encore Rimbaud, l'auteur nous propose des constructions différentes, oserais-je dire contemporaines ? le poème n'est pas fait par sa construction, mais par ses vers et la sensation d'ensemble qu'il dépose en nous. J'ai beaucoup apprécié ce mélange qui donne un autre rythme à chaque poème.
Les thèmes abordés se rejoignent en élan, en mouvement. La vie y est célébrée, le quotidien de celle ci, les petits riens qui font de la vie ce qu'elle est : multiple, diverse, à la fois chantante et triste. Marie-Françoise Montagné écrit à la "Nuit" :
"Il n'y a pas de bruit,
Et la maison s'ennuie... La nuit."
Mais aussi à la "Solitude" :
" J'ai recouvert d'images,
Dans mon coeur une page,
Pour que mon âme en fleurs,
Ne cède pas aux pleurs."
Mais elle écrit aussi aux "Mariage", "Anniversaire", "Aux lendemains qui chantent". le quotidien dans ce qu'il a de plus "banal", et c'est cela que nous ne devons pas oublier : il y a de la beauté en toute chose, et des émotions à vivre quels que soient les événements. La nature, très présente dans le recueil, est à la fois puissante comme le volcan, silencieuse comme la montagne.
Comme dans tout recueil de poème, on peut choisir ceux qui nous ont le plus touché et les re-découvrir à chaque lecture.
En bref : un recueil qui respire, de tout ce qui fait le quotidien.
