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Critique de Pecosa


La catégorie « Criminal y Gallega », monte, monte, et n'en finit pas d'inspirer romanciers et cinéastes. Région du nord particulièrement pluvieuse, au folklore très riche et aux mythes bien vivants, la Galice se prête idéalement aux intrigues policières.
El desorden que dejas est un thriller psychologique ancré dans le village fictif de Novariz. Raquel, professeure de littérature remplaçante hantée par le décès de sa mère, décide de suivre son mari, aspirant auteur incapable d'écrire, dans son village natal.
Raquel réalise qu'elle remplace Elvira, surnommée Viruca, une charismatique enseignante qui se serait suicidée. Très vite, elle est victime de menaces et de chantage. Fascinée par la personnalité écrasante de la défunte, ambiance Rebecca de Winter à Manderley, Raquel se met à fouiner dans les affaires pas toujours reluisantes des habitants de ce village frappé de plein fouet par le chômage, à la suite de la fermeture de l'usine locale. Et dans le coin, on fait bien peu de cas des femmes.
L'auteur, Carlos Montero Castiñeira est scénariste, cela se ressent dans la construction et l'écriture de son roman. Les personnage sont assez schématiques et les ficelles un peu grosses. Après toi, le chaos se lit sans déplaisir. Mais dans la case "Noir galicien", je lui préfère très largement les romans signés Domingo Villar et Suso de Toro.
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