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Critique de colimasson


Quelque peu décevant. Notre ancien tueur d'amour hésite. Mariè-je, mariè-je pas ? Certes, les raisons invoquées pour céder au conformisme du mariage sont honorables, mais suffisent-elles à maintenir l'excitation naturelle que nous ressentons face à la pulsion de destruction ? Je n'en suis pas sûre.


- Si je me marie, ma vie sera un tel enfer que je n'aurais plus besoin de faire d'effort pour trouver la matière qui nourrira mes futurs écrits.
- Si je me marie, j'aurais accès à une dimension de l'amour qui a été peu analysée par les petits joueurs, ceux qui s'en tiennent aux préliminaires pré-matrimoniaux.
- Si je me marie, je désillusionnerais définitivement mon épouse. Je n'aurais pas le plaisir d'être heureux, mais j'aurais au moins le plaisir d'avoir rendu quelqu'un malheureux.


Parmi les passages hallucinants de ce livre, celui où Costals nous parle de sa « chattoune » au pur sens zoologique du terme, sans aucune allusion de con. On commence par aimer un chat, on finit par redevenir humain. Ce n'est pas ce à quoi nous avait habitué Henry. On le lit pour sentir le fond des poubelles, on en ressort un bouquet de roses bien-odorant. Dans d'autres circonstances, ça pourrait être agréable mais là, y a arnaque sur le produit.
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