Un type enquête sur une série de meurtres identiques qui semblent être perpétrés par un tas de gens sans lien les uns avec les autres. Il suit la piste d'une drogue que plusieurs tueurs auraient consommée, pour découvrir qu'en fait, la drogue est un langage qui modifie nous perception du temps et de la réalité.
C'est la base du
Neonomicon de
Alan Moore. Un prétexte pour explorer l'univers de
Lovecraft. On s'y demande : est-ce que les événements de l'intrigue sont le fruit des fans de
Lovecraft, ou est-ce que
Lovecraftlui-même était une victime des événements? Est-ce que rien, ou tout est question de sexe chez
Lovecraft? C'est du Moore, tout est métatextuel.
Bref, c'est une excellente BD d'horreur lovecraftienne. L'horreur cosmic s'y mélange au body horror pour donner des scènes glaçante. Et les illustrations parviennent à être à la hauteur du texte, les formes non-euclydiennes y étant abonnement dessiné d'une plume psychédélique magnifique.
TW: Une scène de viol prend un peu moins de la moitié de la BD
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