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Critique de allard95


Il s'agir d'un recueil de huit nouvelles, publies par Paul Morand au début des années 1920. L'ambiance est celle d'un Europe qui, assommée par une guerre meurtrière, tente de s'en relever en oubliant les drames et en cherchant à vivre une vie normale, faite de contacts et de plaisirs. Quitte à pratiquer une absurde fuite en avant.
La grand mérite de ce livre est son écriture: fine, subtile, faite de tournures et de qualificatifs aussi pertinents qu'inattendus: un véritable régal. Plus personne, aujourd'hui, ne sait ainsi utiliser la langue française, ou alors, personne ne se donne la peine d'égaler ces auteurs de la première moitié du XX° siècle, hélas.
Au-delà, on pourra juger les thèmes abordés, et leur contexte, un peu, ou beaucoup, surannés. La relation homme-femme notamment, si on la juge au travers du "progressisme" de ce XXI° siècle, parait aujourd'hui simpliste. Mais, quoiqu'on en pense, l'homme ne faisait déjà que se soumettre à la décision finale et fatale de l'objet de son désir, qui détenait ainsi le pouvoir suprême.
Après le régal de cette découverte littéraire, il me reste une chose simple à faire, d'urgence: lire la suite, "Fermé la nuit".
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