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Critique de lafilledepassage


Un jeune homme rentre de vacances en train. le voyage est long et ses parents décident du repas, sans lui demander son avis. A partir de là, le jeune homme sera habité d'une colère sourde et puissante. Peu à peu, il va découvrir petit à petit les raisons de cette colère. Et réaliser que ses parents ne sont pas des demi-dieux puissants et vénérables, mais des adultes tristement normaux.
Le héros va alors se rebeller contre ce que les autres, parents, amis et professeurs, attendent de lui. Son unique but sera alors de désobéir aux diktats sociaux et de se défaire de tout ce qui l'entrave dans sa quête morbide vers le détachement extrême, la liberté absolue.
Ce roman m'a fait étrangement penser à l'étranger de Camus, peut-être de par le détachement, ici progressif, du héros avec tout ce qui fait la vie, autant dans sa médiocrité, dans sa quotidienneté que dans sa beauté et sa grandeur.
Difficile de critiquer ce genre de livre qui traite de l'expérience de l'absurde. L'auteur écrit sur un ton dégagé, en pur observateur, presque clinique. Mais je trouve que si Moravia décrit très bien le décalage du héros et sa perte d'appétit de vivre, il excelle aussi dans son retour vers le plaisir de vivre.
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