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Critique de Mladoria


Un thriller assez glaçant qui m'a beaucoup fait pensé à Une place à prendre pour le côté petite société locale, sans histoires apparemment mais qui au final recèlent tout un panel de non-dits et de bassesses plus ou moins graves.
Les trois femmes dont on va suivre principalement les destins, m'ont à la fois émue et agacée. Elles reflètent trois personnalités très différents, ont des défauts bien cachés et subissent des épreuves dans leur vie personnelle et familiale.
Les thématiques abordées ne sont pas simples : harcèlement scolaire, mise à l'écart, accusations sans preuves, violences sexuelles et physiques, violence conjugale, déni, relation toxique, infidélité, difficultés dans l'éducation des enfances, séparation, divorce, relations entre familles recomposées, traumatismes en tout genres. Rien ne leur est épargné.
J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Céleste que je n'ai pas comprise, pareil pour Jane sous certains aspects. Finalement, celle dont je me suis sentie la plus proche est sans doute Madeline, la seule à ne pas être brisée et finalement la plus "normale" du trio (même si les répétitions du terme "in petto" dans les dialogues où elle apparaît m'ont fait soupirer, redondance de traduction ou véritable redondance dans le texte original je ne sais pas, toujours est-il que c'était assez pénible).
Malgré ce manque de compréhension face à leurs réactions, j'ai aimé les suivre dans cette histoire, émaillée de morceaux d'interviews des témoins d'un drame dont tout est dévoilé à la fin.



Les petits secrets de Pirriwee Public cachent de grands mensonges dont les révélations fracassantes à la toute fin du livre entraîne bien des conséquences.
Un thriller sans effusion de sang mais avec beaucoup d'amertume et de rancoeur, un suspense dont la résolution n'enlève rien au malaise ambiant créé par l'autrice. Une petite bourgade australienne où il fait bon vivre... ou pas.
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