Citations sur Petits secrets, grands mensonges (101)
Voyez, rien ne sert d'être obsédé par l'âge. J'ai peut-être quarante ans, mais il y a des gens qui m'aiment.
C'est parce que l'idée que nous, les femmes, on se fait de notre propre valeur, repose entièrement sur notre physique, dit Jane. Voilà pourquoi. Nous vivons dans une société obsédée par la beauté, un monde qui considère que le plus important pour une femme, c'est de faire en sorte d'être séduisante pour les hommes.
Ceux que nous chérissons ne meurent jamais, ils nous accompagnent chaque jour.
- Si j'étais un peu grassouillette et pas particulièrement jolie, en quoi ce serait un problème ? Pourquoi c'est si terrible, si dégoutant ? Pourquoi faut-il que ce soit la fin du monde ? (…)
- C'est parce que l'idée que nous, les femmes, on se fait de notre propre valeur, repose entièrement sur notre physique, dit Jane. Voilà pourquoi. Nous vivons dans une société obsédée par la beauté, un monde qui considère que le plus important pour une femme, c'est de faire en sorte d'être séduisante pour les hommes.
Les joies de la Toile, un monde glauque et obscur. A naviguer au hasard à travers le cyberespace, on tombait allègrement sur une info, puis une autre, jusqu'à ce qu'un truc douteux et moche surgisse de nulle part.
Rien de plus facile que de raconter des mensonges, lorsque ceux que vous aimez en dépendent.
Pour Abigail, cela avait pris vingt-sept heures. Nathan et la sage femme parlaient gaiement football pendant que Madeline était en train de crever sur la table. Bon, elle avait survécu, mais elle se souvenait d'avoir pensé que sa douleur n'aurait pas d'autre issue que la mort, que les derniers mots qu'elle entendrait sur terre se rapporteraient aux chances de Manly United de remporter le championnat de Ligue 1.
L'ex-mari de Madeline ne se levait jamais avant huit heures dans le temps. Comment diable Bonnie avait-elle réussi à sortir Nathan du lit au petit matin pour aller travailler dans un foyer de sans abri ? Elle lui faisait des fellations bio ou quoi ?
A vrai dire, Madeline aimait bien Renata, mais depuis le début, il y avait eu une forme de rivalité entre elles. « Sincèrement, je m'ennuierais à mourir si je devais être mère à plein temps », lui avait dit Renata à plusieurs reprises. Ses propos n'avaient rien d'insultant car Madeline ne comptait pas vraiment parmi les femmes au foyer - elle travaillait à temps partiel - mais quand même, ils sous-entendaient toujours que la brillante Renata avait davantage besoin d'être stimulée sur le plan intellectuel parce que Madame faisait CARRIÈRE alors que Madeline n'avait rien de plus qu'un EMPLOI.
(p. 61-62)
Il parait que c'est mieux de pardonner, mais je ne sais pas, je l'aime bien, moi, ma rancoeur. J'en prend soin comme d'une plante.