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EAN : 9782253073697
576 pages
Le Livre de Poche (31/01/2018)
  Existe en édition audio
4.13/5   2001 notes
Résumé :
Jane, mère célibataire, vient d’emménager à Sydney avec son petit garçon et un secret qui est le sien depuis cinq ans. Le jour de la rentrée scolaire, elle rencontre Madeline, un personnage haut en couleur avec lequel il faut compter – elle se souvient de tout et ne pardonne jamais – et Céleste, une femme à la beauté époustouflante mais qui, paradoxalement, est toujours mal à l’aise. Elles prennent toutes deux Jane sous leur aile, en faisant attention de dissimuler ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (343) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 2001 notes
Voilà encore un sacré bon moment de lecture! Liane Moriarty a vraiment le don s'adresser aux lecteurs pour titiller leur curiosité.
Pas de bandits des grands chemins, d'espions internationaux, de mafieux ou de serial killers : non, les personnages sont comme vous et moi d'honnêtes (?) citoyens australiens, qui se coltinent les histoires habituelles de ragots de quartiers, de jalousie, d'adultère, bref, tout ce qui fait la vie ordinaire de gens ordinaires.
Oui mais voilà, on apprend que la fête de l'école, la soirée quizz, s'est terminée par un drame.
On ne sait pas qui est mort, comment il ou elle est décédé, ni qui est responsable voire coupable.
Et c'est à petites touches que l'auteur va rassembler le puzzle (activité qui revient souvent au cours des pages), en partant en flash back de ce qui a amené au drame.

On fait rapidement partie de la troupe de personnages et l'on a envie de coller des claques à cette bolosse de Harper, d'envoyer Jane se faire relooker en urgence, de supplier Céleste de se barrer d'urgence ou de claquer le beignet de Renata, sans compter des envies de meurtres vis à vis du beau et riche Perry.

Ce polar domestique cache sous sa légèreté une diatribe contre le harcèlement à l'école, et ses conséquences dramatiques et durables pour les petites victimes. C'est aussi une critique acerbe des commérages qui ne vérifient pas leur source et peuvent littéralement tuer. Sans oublier le thème des violences conjugales, pas toujours apparentes, volontiers sous-estimées, y compris par les victimes et Liane Moriarty met bien en évidence la difficulté de rompre cet engrenage infernal et mortifère.

C'est une véritable machine à tourner les pages, à passer une nuit blanche ou au moins à piaffer sur place en attendant de pouvoir connaître la suite de la page abandonnée par obligation.

Coup de coeur

Challenge pavés 2016-2017
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Avant la rentrée scolaire, une matinée d'accueil était organisée à l'école de Pirriwee afin de se mettre en conditions. Notamment les enfants de la maternelle. Madeline, qui fêtait en ce jour ses quarante ans, se pressait pour y déposer Chloe. Un peu stressée et agacée par une jeune conductrice, elle s'était foulée la cheville au moment de regagner sa voiture. Heureusement, derrière elle, Jane, qui emmenait son petit garçon, Ziggy, et qui avait assisté à toute la scène, lui porta aussitôt secours. Pour la remercier, Madeline lui offrit un café au Blue Blues, les yeux rivés vers l'océan. C'est là que Jane lui confia qu'elle comptait venir s'installer ici, à Pirriwee, afin d'offrir un meilleur cadre de vie à son fils. Bientôt les deux mères furent rejointes par Celeste, la meilleure amie de Madeline, d'une beauté incroyable. Les trois femmes, très vite amies, devront faire face à de nombreux bouleversements dont l'incident dans la cour de récréation et le drame survenu lors de la soirée quiz organisée par l'école...


Qui se cachent derrière ses grandes et majestueuses maisons ? Quels drames se jouent derrière ces fenêtres ? Quels secrets derrière ces si jolies façades ? Pourquoi Jane a-t-elle quitté soudainement Newtown pour s'installer à Pirriwee ? le couple que forme la sublime Celeste et le richissime Perry ne cache-t-il pas quelque chose ? Qu'a-t-il donc bien pu se passer à la soirée quiz pour que Liane Moriarty énonce un drame dès les premières pages et retourne dans le passé, six mois auparavant ? C'est au cours de ces six mois que l'on fait connaissance avec Jane, Madeline et Celeste, trois femmes aux caractères bien définis, et leurs familles, fussent-elles décomposées, recomposées ou monoparentales. L'on se prend très vite d'affection pour la sensible et secrète Jane, la pimpante et fraîche Madeline, la douce et fragile Celeste ainsi que la ribambelle de gamins. de petits secrets en grands mensonges, de la comédie au drame social, ce roman nous plonge dans une ambiance fraîche, moderne, à la fois légère et profonde. Des dialogues pesés, un humour parfois sarcastique, une plume addictive, une construction bien pensée, ce roman se révèle à la fois intelligent et fringant.
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Livre reçu en cadeau par mon amie Cécile que je remercie chaudement, je découvre l'univers de Liane Moriarty qui semble aimer les femmes plus que les hommes car ici, elles ont le premier rôle ces dames.

L'histoire démarre sur un meurtre lors d'une soirée quizz dans une petite cité d'Australie où tout le monde se connaît. On ignore qui est mort, comment et pourquoi. On suit l'histoire à rebours comme un puzzle afin de rentrer dans la vie de cette bourgade australienne.
En premier plan, nous avons la coquette Madeline, mère de trois enfants dont l'aînée lui en fait voir de toutes les couleurs avec ses idées d'aller vivre chez son père ou bien d'oeuvrer jusqu'à l'extrême pour Amnesty.
Jane, la pauvre demoiselle célibataire, mère d'un jeune garçon sans père et accusé très vite de bourreau auprès de ses petites copines d'école.
Céleste, en couple avec Perry, mère de deux jumeaux, elle se débat et survit tant bien que mal aux assaults de violence de son cher et tendre époux.

Un roman hyper féministe et très cliché en somme. Chacun traîne ses casseroles et ses secrets, on ment pour épargner les uns et les autres, on se ment à soi-même. Des personnages qui traversent la vie d'Odette-tout-le monde avec son lot de petites et grandes misères. Un roman de près de 600 pages tout de même où j'avais parfois envie de me dire « c'est pour du Zola ou du Victor Hugo que je tourne 600 pages et puis, je me suis laissée sagement entraînée dans ces vies imparfaites. Parce qu'il y a un peu de moi, un peu de vous dans ces vies et que cela fait du bien de yeuter comme de vilains voyeuristes ce qui cloche aussi chez les autres...
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Jubilatoire, intelligent, drôle , touchant, malicieux, profond, piquant, ce roman Australien est un petit bijou ...

C'est le jour de la rentrée scolaire à Pirriwee, petite ville du bord de mer que tout a commencé .
Madeline s'est tordu la cheville; Jane, jeune maman fraîchement débarquée lui a porté secours, Céleste , la meilleure amie de Maddy les a rejointes au café .
Puis il y a eu un incident dans la cour entre deux enfants, les parents s'en sont mêlés , une pétition a suivi , ce qui nous amène cinq mois plus tard , à ce que je nommerai pudiquement "l'accident" ... mais on peut dire que ça bouillait sérieusement dans la marmite avant !
Elles ont une vie cool toutes ces mamans de la jolie petite école. Investies, sympathiques , aimantes . Oui elles sont heureuses , pour ce qu'on en voit de prime abord ...
Failles , chagrins , secrets,mesquineries, traumatismes , mensonges, mais aussi amitié, solidarité : faites vos jeux !
A la manière d'un puzzle (comme les affectionnent certains personnages du roman ), Liane Moriarty bâtit une histoire pleine de suspens et de rebondissements .
Le récit tonique est entrecoupé d'extraits d'interviews journalistiques ou policiers futurs ( qui souvent partent dans des digressions farfelues ou cancanières ) . Cela donne un ton malicieux et énormément de charme à l'ensemble .
Les personnages sont hyper attachants . Vous me direz : ça tombe bien, puisque vous pourrez les retrouver dans une série télévisée (Big little lies )avec Nicole Kidman (et son 1m80 dans le rôle de la distraite , délicate et sublime Céleste ) , Reese Whiterspoon, 1 m 56 (dans celui de l'énergique , généreuse et combative Maddy ) et Shailene Woodley dans celui de la nouvelle et jeune maman . J'ai hâte de voir ce que ça donne, le casting étant particulièrement réussi ...

C'est juste un livre PARFAIT....

( 2 semaines plus tard :La série est géniale !
Acteurs magnifiques, maisons sublimes ...)

[ Scoop de dernière minute:
Les actrices ayant tellement aimé leurs rôles dans cette série ont cajolé l'auteur... Il y aura une saison 2 ! Youpi !!!
avec Meryl Streep dans le rôle de la mère de Perry ... ]
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Renata, Celeste, Madeline, Jane, etc. vivent dans une banlieue huppée de Sydney, en bord de mer. Elles ont chacune un/des bambins scolarisés en première année à l'école publique de Pirriwee. Certaines se connaissaient déjà, s'apprécient plus ou moins.
Un incident entre enfants lors de la journée d'accueil va créer deux clans, des mères se rapprochent, deviennent amies, d'autres s'opposent, entrent ouvertement en conflit.

Liane Moriarty est virtuose dans l'art de décrire le quotidien des parents de jeunes enfants : mille petits bonheurs, épuisement par moments, sentiments ambivalents, crainte d'être une mauvaise mère (les hommes se posent moins la question, je crois, sur leurs compétences). Et puis les querelles de bacs à sable... entre parents, et entre mères surtout : rivalités entre les mamans au foyer et les super-women qui 'font carrière', mesquineries pour tout et n'importe quoi, petites piques, décisions prises par les très respectables 'serre-tête' (vous savez, ces mamans agaçantes toujours au top, disponibles pour tout organiser, faire des gâteaux, etc.). Il est aussi question d'amitié féminine avec son lot de confidences, de solidarité, de jalousie.
On s'y croirait, je suis revenue quelques années en arrière.

Le roman commence sur un ton léger, et même si l'on apprend rapidement qu'il va y avoir un décès dans cette petite communauté, on garde longtemps le sourire aux lèvres. Elles sont trop drôles, ces dames ! Tiens, je ressemble un peu à celle-là qui cherche les embrouilles surtout quand elle est en plein SPM, j'ai honte...
Mais le thème principal du roman est grave, la bonne humeur fait place à l'horreur lorsqu'on assiste à des scènes qui font froid dans le dos. La superbe Celeste et la jeune Jane en particulier sont bouleversantes, l'une avec ses difficultés conjugales, l'autre avec ses problèmes de maman célibataire.

Bref, c'est très bien vu, à la fois drôle et tragique, et on a en plus l'impression de jouer au Cluedo à mesure que les circonstances du drame et l'identité de la victime se précisent.

Comme après avoir lu pour la première fois Jonathan Tropper, je suis ravie d'avoir découvert Liane Moriarty ♥, j'espère me régaler bientôt avec 'Le secret du mari', quand j'aurai un peu oublié ces gens de Pirriwee.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
13 février 2017
Liane Moriarty s’en est donné à cœur joie dans Petits secrets, grands mensonges. Ce roman superbe, à la structure et à l’écriture hors du commun, a été adapté en télésérie sur HBO.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
« Notre relation fonctionne comme une balançoire à bascule. D'abord, l'un de nous deux a le pouvoir, puis, c'est au tour de l'autre. Chaque fois que nous nous disputons, surtout si on en vient aux mains, s'il me fait mal, je récupère le pouvoir. J'ai de nouveau le dessus. »
Elle poursuivit avec un enthousiasme grandissant. Elle avait honte de partager ces choses-là avec Susi, mais quel incroyable soulagement de se confier à quelqu'un, d'expliquer le mécanisme de son mariage, de dire ces secrets à voix haute. « Plus il me fait mal, plus mon ascendant est fort et durable. Et au fil des semaines, je sens que l'équilibre se déplace. Il se sent moins coupable, moins désolé. Les bleus - j'ai la peau qui marque -, les bleus, donc, s'estompent. Il y a des petites choses dans mon attitude qui commencent à l'agacer. Il devient irritable. J'essaie de l'apaiser. Je me mets à marcher sur des oeufs mais en même temps, je suis en colère d'avoir à le faire, alors parfois j'arrête et j'y vais franco. Je l'énerve exprès, parce que je suis furieuse contre lui, et contre moi-même de rentrer dans son jeu. Et là, ça explose.
- Si je comprends bien, en ce moment, c'est vous qui avez le pouvoir. Parce qu'il vous a fait mal récemment.
- Oui, à vrai dire, je pourrais faire n'importe quoi en ce moment parce qu'il se sent toujours très mal par rapport à la dernière fois. [...] En fait, en ce moment, tout va bien. Plus que bien, même. Et c'est là où le bât blesse, d'ailleurs. Parce que tout va tellement bien que ça en vaut presque... »
Elle s'interrompit.
« La peine, termina Susi. Ça en vaut presque la peine. »
C. croisa le regard de raton laveur de Susi. « Oui. »
Un regard qui ne disait rien d'autre que : compris.
(p. 222-223)
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A vrai dire, Madeline aimait bien Renata, mais depuis le début, il y avait eu une forme de rivalité entre elles. « Sincèrement, je m'ennuierais à mourir si je devais être mère à plein temps », lui avait dit Renata à plusieurs reprises. Ses propos n'avaient rien d'insultant car Madeline ne comptait pas vraiment parmi les femmes au foyer - elle travaillait à temps partiel - mais quand même, ils sous-entendaient toujours que la brillante Renata avait davantage besoin d'être stimulée sur le plan intellectuel parce que Madame faisait CARRIÈRE alors que Madeline n'avait rien de plus qu'un EMPLOI.
(p. 61-62)
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- Si j'étais un peu grassouillette et pas particulièrement jolie, en quoi ce serait un problème ? Pourquoi c'est si terrible, si dégoutant ? Pourquoi faut-il que ce soit la fin du monde ? (…)
- C'est parce que l'idée que nous, les femmes, on se fait de notre propre valeur, repose entièrement sur notre physique, dit Jane. Voilà pourquoi. Nous vivons dans une société obsédée par la beauté, un monde qui considère que le plus important pour une femme, c'est de faire en sorte d'être séduisante pour les hommes.
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Pour Abigail, cela avait pris vingt-sept heures. Nathan et la sage femme parlaient gaiement football pendant que Madeline était en train de crever sur la table. Bon, elle avait survécu, mais elle se souvenait d'avoir pensé que sa douleur n'aurait pas d'autre issue que la mort, que les derniers mots qu'elle entendrait sur terre se rapporteraient aux chances de Manly United de remporter le championnat de Ligue 1.
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C'est parce que l'idée que nous, les femmes, on se fait de notre propre valeur, repose entièrement sur notre physique, dit Jane. Voilà pourquoi. Nous vivons dans une société obsédée par la beauté, un monde qui considère que le plus important pour une femme, c'est de faire en sorte d'être séduisante pour les hommes.
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Videos de Liane Moriarty (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Liane Moriarty
Extrait du livre audio « Amours et autres obsessions » de Liane Moriarty, traduit par Béatrice Taupeau, lu par Maia Baran. Parution numérique le 15 février et CD le 15 mars 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/amours-et-autres-obsessions-9791035412791/
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