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Critique de Le_chien_critique


"La seule excuse de Dieu est qu'il n'existe pas"

"La seule chose plus admirable qu'un univers créé par un véritable être surnaturel serait un univers créé par un être surnaturel inexistant."

Une controverse autour de l'évolution, de la sélection naturelle et de Dieu en mode satire burlesque.
De James Morrow, j'avais lu sa formidable trilogie Jehovah ainsi que Notre mère qui êtes aux cieux. Autant vous dire que l'histoire d'amour irrévérencieuse entre l'auteur et la religion est une passion dévorante. Il nous narre ici une uchronie légère où une jeune femme, sur la base du vol du manuscrit de Darwin, va tenter de trouver et prouver sa théorie de l'évolution pour remporter le "Grand concours de Dieu" et sauver son père de l'infamie grâce à l'argent remporté.

Un pitch comme je les aime mais qui a été loin d'être d'une partie de plaisir à sa lecture. James Morrow sait de quoi il parle, chaque passage renvoie à des épisodes vraies de notre passé. C'est d'une érudition phénoménale et moi le lecteur aux connaissances lacunaires, je me suis senti un peu à l'écart. Il m'a été très difficile de rentrer dans cette satire sans connaitre l'histoire de Darwin et de ses poursuivants.

Des différents arguments (ontologiques, cosmologiques, des erreurs bibliques) pour réfuter l'existence de Dieu, de la recherche de l'Arche de Noé, en passant par les grands noms de l'évolution : Mendel, Teilhard de Chardin, Rosalind Franklin et ben d'autres encore dans un maelstrom entre passé et futur. Vous y rencontrer une pirate, une troupe de théâtre, des indiens, des tortues, vous voyagerez en bateau et en ballon dirigeable vers ces îles de Galápagos.
Reste aussi un beau portrait de femme avec le personnage de Chloe Bathurst, une femme intrépide à la volonté forte n'hésitant pas à soumettre la morale pour parvenir à ses fins. Et si l'évolution de l'homme était la femme semble nous seriner James Morrow ?

Je suis passé à côté de ce livre, mais l'auteur n'est pas en cause, juste moi avec mon manque d'érudition pour apprécier ce roman référencé et blasphématoire.

Si Dieu existe, nul doute que James Morrow aura sa peau.
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