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Critique de Nanako-Mai


Deuxième tome d'une saga historique, j'ai reçu cet ouvrage dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs organisé par les éditions Pocket, et je n'ai pas eu le temps d'en lire le premier volume en ce début d'année. J'avais de fait un peu peur d'être perdue, de ne pas bien connaître les différents personnages en attaquant directement ce tome 2…

Les premiers chapitres sont pleins de mystère, on sent de suite qu'une intrigue de grande ampleur se met en place. Puis au fil des pages, les personnages et les enjeux principaux apparaissent plus clairement. Hormis qu'il me manque un certain passif quant aux personnages en place, je n'ai pas trouvé que c'était un réel handicap pour la compréhension du récit. On devine qu'ils ont traversé des heures sombres et troubles mais ce n'est pas gênant d'en ignorer le détail. Je lirai tout de même, et bien évidemment, La cité de feu dès que j'en aurais l'occasion (il m'attend déjà sagement dans ma PAL…).

La plume de Kate Mosse est franchement agréable à lire, les chapitres, nombreux, ne sont pas trop longs, on alterne entre la situation de divers personnages sans que cela ne soit brouillon. C'est rythmé et cela nous permet d'obtenir différents points de vue. le récit est fluide et les pages se tournent toute seule, le lecteur est porté par l'intrigue, les rebondissements qui surgissent.

Une plongée historique en plein coeur d'une période sombre pour l'Histoire de France où catholiques et protestants se disputent la légitimité d'être et où la croyance des uns éclipse celle des autres, de manière sanglante le plus souvent.

Jusqu'à la moitié du roman, on suit le quotidien de la famille Reydon, leur voyage à Paris, leur vie de famille, leurs querelles aussi et leur tendresse surtout. Minou et Piet forment un couple idyllique, avec leurs hauts et leurs bas évidemment, mais un couple soudé et attendrissant (quoiqu'un peu trop fleur bleue à mon goût). Parvenu à la moitié, tout bascule et l'on plonge dans l'horreur avec le massacre de la Saint Barthélémy et la disparition de Marta dans les rues de Paris… Minou se retrouve alors déchirée par un choix indispensable à prendre mais inhumain et, étant moi-même maman, j'ai ressenti de la compassion pour elle.

En revanche, je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux différents personnages ni à ressentir une réelle empathie envers eux… Et j'ai eu, soit dit en passant, du mal avec le surnom “Minou” (c'est enfantin de ma part, je le conçois humblement…). le tout s'explique peut-être par le fait que je n'ai pas lu La cité de feu en premier et qu'il me manque donc tout une dimension affective...

Vers la fin, bien que l'action s'accélère, j'avoue que j'ai un peu décroché. Je me suis lassée de l'intrigue, de cette querelle entre Vidal et Piet qui n'en finit pas, du personnage de Louis qui aurait pû être intéressant mais qui tourne en rond, de ce "faux" suspense… Car on devine assez aisément ce qui pourrait - et va, se produire. Bref, c'était un peu trop pour moi.

Malgré tout, j'ai passé un agréable moment de lecture, entre action, vie quotidienne, intrigue et faits historiques…

Challenge Multi-Défis 2022
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