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Critique de Mladoria


Vous avez dit littérature jeunesse ? Certes, cette histoire est accessible pour un jeune public mais bon sang quelle claque !

Je remercie tous les membres du club lecture imaginaire et tout particulièrement Dixie qui a proposé ce livre.

J'ai vraiment eu un mal fou à lâcher ce livre et laisser repartir Anne, Gabrielle et Bran. Je ne cite ici que les personnages principaux même si les personnages secondaires qu'ils soient alliés ou non sont brossés avec un génie du détail qui frise la perfection. A lire ce livre, on passe par tout un panel d'émotions : on trépigne, on pleure, on rit, on sourit, on pleure à nouveau, on frisonne, le coeur joue les cavalcades, on soupire de soulagement, on sourit pour terminer sur un ultime frisson. Un peu à l'image d'une histoire où l'on croyait tout danger écarté et où un oeil gigantesque s'ouvre derrière vous juste avant le fondu au noir et vous emplit de sa présence menaçante.

En cela, cette histoire m'a beaucoup fait penser à Neverwhere de Gaiman, l'intrusion dans un univers réel d'une porte pour ailleurs.
Le côté déshumanisé aussi, déroutant de réalisme froid, le monde aseptisé de Campagne, Lorfalen et surtout Estrellas qui laisse planer une menace en cas de perte de notre humanité.
Le style de Mourlevat est précis et pourtant très empathique. Les scènes sont parfois brutales et laisse le coeur au bord des lèvres de trop d'émotions et pourtant j'ai éprouvé la curiosité, l'envie irrépressible de continuer dans cette fuite en avant, ce retour en arrière, pour retrouver cette respiration, ces sensations profondément humaines, dont on mesure la préciosité une fois la dernière page tournée.

Une apnée comme symbole d'une hymne à la vie. Ne vous asseyez pas et lisez le !
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