Toujours d'une remarquable oralité, ici
Antoine Mouton semble expulser un récit qui prend la forme d'une plaisanterie, sinon d'une tentative d'explication s'anéantissant à mesure que l'histoire devient fantastique, étrange. Une fêlure agit au coeur de ces comédies de couples, concubinages et cohabitations. Emir tente de recoller des morceaux, résultat d'une déchirure née d'un événement tragique, de l'indifférence, de la vie qui s'érige sur des disparitions. le récit se fond dans un tournoiement d'absurdités, de rire, avec un effet cathartique très bien venu.
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