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Critique de dedanso
A la lecture de cet opus de Jojo Moyes, le second que je découvre après "Avant toi", je me dis que cet auteur fait partie des écrivains qui ont un style et des histoires bien identifiables. Et cette découverte me plaît et me déplaît à la fois.
Ce récit nous raconte l'histoire de Jess, une jeune femme de 27 ans qui mène plutôt la vie que l'on imagine pour une ménagère de 50 : boulot, dodo, sans le sou et pas très cultivée de premier abord. L'accompagnent sa fille Tanzie, jeune surdouée en mathématiques et son fils (qui n'est pas vraiment le sien) Nicky, jeune gothique. Toute cette bellefamille va être embarquée dans un road trip à travers l'Angleterre aux côté d'Ed, un riche homme d'affaire poursuivi pour délit d'initié.
Le trait de force de Jojo Moyes est sans conteste sa capacité à faire une peinture populaire réaliste sans tomber dans le pathos. L'on pourrait se morfondre sur la vie difficile de Jess, sur les nombreuses difficultés qui parsèment son chemin (d'où peut-être le titre "jamais deux sans t(r)ois"). Mais le lecteur n'éprouve pas de mépris, ni de pitié. Pas de condescendance dans ce récit. Car Jess va toujours de l'avant, a beaucoup d'humour. Ça désamorce donc les moments plus difficiles et permet au lecteur de ne pas broyer du noir.
Cependant, je dois bien dire que si j'ai avalé d'une traite les 2/3 du roman, il y a eu un moment un peu plus difficile à passer. A force de retournements de situations, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur voulait faire durer le plaisir au détriment de l'histoire, qui perd un peu en crédibilité. Jojo Moyes cherche clairement le moyen de faire durer le road trip le plus possible, sans doute pour que l'histoire d'amour entre Jess et Ed soit plus vraisemblable (le road trip ne durant qu'à peine une semaine). Ce moment de lassitude a toutefois peu à peu fait place à un regain d'intérêt, pour mon plus grand bien!
La fin permet au lecteur de retrouver ce plaisir qu'il ressent à la lecture d'un Jojo Moyes : la peinture d'une tranche de vie finalement ordinaire, qui pourrait être la nôtre, teintée d'amour et d'espoir en la vie. Ce road-trip cocasse vous fera sans nul doute passer un très agréable moment.
Une citation d'Une Vie de Maupassant me vient à l'esprit pour rendre compte de ce que l'on ressent à la lecture de Jamais deux sans toi : "Une vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
Je finirais cette critique en remerciant les éditions Milady et Babelio pour cet envoi qui m'a emplie de surprise et de joie.
Ce récit nous raconte l'histoire de Jess, une jeune femme de 27 ans qui mène plutôt la vie que l'on imagine pour une ménagère de 50 : boulot, dodo, sans le sou et pas très cultivée de premier abord. L'accompagnent sa fille Tanzie, jeune surdouée en mathématiques et son fils (qui n'est pas vraiment le sien) Nicky, jeune gothique. Toute cette bellefamille va être embarquée dans un road trip à travers l'Angleterre aux côté d'Ed, un riche homme d'affaire poursuivi pour délit d'initié.
Le trait de force de Jojo Moyes est sans conteste sa capacité à faire une peinture populaire réaliste sans tomber dans le pathos. L'on pourrait se morfondre sur la vie difficile de Jess, sur les nombreuses difficultés qui parsèment son chemin (d'où peut-être le titre "jamais deux sans t(r)ois"). Mais le lecteur n'éprouve pas de mépris, ni de pitié. Pas de condescendance dans ce récit. Car Jess va toujours de l'avant, a beaucoup d'humour. Ça désamorce donc les moments plus difficiles et permet au lecteur de ne pas broyer du noir.
Cependant, je dois bien dire que si j'ai avalé d'une traite les 2/3 du roman, il y a eu un moment un peu plus difficile à passer. A force de retournements de situations, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur voulait faire durer le plaisir au détriment de l'histoire, qui perd un peu en crédibilité. Jojo Moyes cherche clairement le moyen de faire durer le road trip le plus possible, sans doute pour que l'histoire d'amour entre Jess et Ed soit plus vraisemblable (le road trip ne durant qu'à peine une semaine). Ce moment de lassitude a toutefois peu à peu fait place à un regain d'intérêt, pour mon plus grand bien!
La fin permet au lecteur de retrouver ce plaisir qu'il ressent à la lecture d'un Jojo Moyes : la peinture d'une tranche de vie finalement ordinaire, qui pourrait être la nôtre, teintée d'amour et d'espoir en la vie. Ce road-trip cocasse vous fera sans nul doute passer un très agréable moment.
Une citation d'Une Vie de Maupassant me vient à l'esprit pour rendre compte de ce que l'on ressent à la lecture de Jamais deux sans toi : "Une vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
Je finirais cette critique en remerciant les éditions Milady et Babelio pour cet envoi qui m'a emplie de surprise et de joie.
