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Critique de Derwijes


Entre les deux guerres mondiales fleurit un certain type de littérature, la littérature psychologique, que l'on appelle aussi le roman éuropéen. Les maîtres du genre, ce sont les autrichiens, avec Stefan Zweig et Arthur Schnitzler. Mais en dehors de Vienne, il y avait un hongrois, oublié pendant bien trop longtemps mais aujourd'hui heureusement redécouvert, du nom de Sandor Marai. Malgré sa célébrité dans son pays d'origine, il faudra attendre les années 90 pour qu'Albin Michel le traduise et le publie, lui donnant alors un peu plus de notoriété bien mérité.

Les Braises, c'est peut-être son roman le plus célèbre. Un huis-clos, une durée réduite, peu de personnages, et nous voilà partis dans l'introspection de deux hommes.
Les amateurs de Zweig, si ils ne connaissent pas ce livre, sont sûr de l'aimer, tant le style et l'histoire sont similaires )à ce qu'aurait pu faire l'autrichien. Pour le style, cela est peut-être dû à la traduction, au demeurant excellente. Mais pour l'histoire, oui, des similitudes peuvent être tracées entre les deux écrivains.
Néanmoins, il serait réducteur de réduire Marai à une copie de Zweig, car il possède sa propre personnalité, c'est un écrivain accompli et reconnu. Les Braises, n'ayons pas peur des mots, est un bijou d'écriture et de psychologie. de plus, les deux éditions disponibles, celle du Livre de Poche et celle d'Albin Michel, sont toutes deux de très bonnes factures, avec une image de couverture très bien choisie. Alors, pourquoi s'en priver ?
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