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Critique de Lipette


N'avez-vous jamais rêvé de pouvoir envoyer votre esprit dans le monde des songes lorsque vous dormez ? de le faire voyager là où vous le désirez, de pouvoir créer votre bulle de bien-être onirique là où vous vous sentirez en sécurité ? Là où vous pourrez faire ce que vous voudrez, avec qui vous voudrez.... Moi, si, car je trouve cela fascinant de m'imaginer pouvoir voyager dans les rêves... Toutefois, au vu de ce qu'il se passe dans ce livre, peut-être ne vaut-il mieux pas laisser notre esprit s'égarer 🤔

Nora, notre héroïne, en est capable depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, sans en avoir jamais parlé à personne. Aussi, lorsqu'elle se décide à le faire pour la première fois (et surtout, car elle a enfreint une des règles primordiales de l'Oniriie auparavant), rien ne se passe comme prévu, et deux malheureux drames vont en découler... Se retrouvant seule, elle ne cédera cependant pas au désespoir qui gagnerait n'importe qui dans ces conditions ! Non, elle va repartir en Oniriie, bien décidée à connaître la vérité sur ce monde, ses capacités, sa famille... mais aussi, afin de sauver ceux qu'elle aime ! Et peut-être, au passage, se découvrir elle-même !



Je suis Julie Muller Volb depuis ses débuts littéraires, et chaque fois que je lis l'un de ses nouveaux livres, je ne suis jamais déçue ! Je suis sans cesse fascinée et admirative devant son imagination toujours plus débordante, devant sa plume toujours plus addictive et démonstrative... Ce livre-ci en est encore une fois de plus la preuve ! On pourrait croire que le monde des rêves ressemblerait à celui des Bisounours : rose, bienveillant, joyeux... or, Julie nous l'a décrit différemment ! Il est bien plus complexe que cela : régulé (ou carrément contrôlé plutôt) par des règles dictées par la Grande Tisseuse, le libre arbitre a totalement disparu, les bulles de conscience parquées les unes à côté des autres, des monstres sillonnant ce monde à leur guise... Je me demande ainsi où Julie trouve toutes ces inspirations 🤔 mais c'est aussi ce qui fait que j'aime beaucoup lire chacun de ses livres 😉

D'un autre côté, ce qu'elle peut être parfois cruelle pour notre pauvre petit coeur 😭 Pourquoi tant de tristesse ici ? Nora s'en prend plein la figure avec tous ces drames, la pauvre...



Dans « 𝓞𝓷𝓲𝓻𝓲𝓲𝒆 », Julie a fait le choix d'une héroïne différente des autres en nous la présentant comme atteinte d'autisme. Son approche est bienveillante et nous permet de mieux comprendre cette maladie.
Nora est peut-être différente des autres, mais elle n'en reste pas moins une jeune fille fragilisée par les malheurs qui lui sont tombés dessus depuis sa naissance (décès de ses parents, précarité...) ; néanmoins, elle appréhende les choses à sa façon et c'est tout à son honneur ! Alors oui, elle ne montre pas ses sentiments, elle se perd très souvent dans ses réflexions, a parfois du mal à exprimer ses émotions, ses sentiments... mais cela ne veut pas dire qu'elle ne ressent rien ! Bien au contraire, elle ressent tout plus intensément... et sûrement est-ce cela qui va lui permettre de ne pas foncer tête baissée dans les problèmes ! Même si les problèmes, eux, ne sont jamais très loin d'elle ! Sa différence (si on peut l'appeler comme cela) lui permet de raisonner, de trier les informations importantes pour chaque décision qu'elle doit prendre ! Cela ne l'empêchera malheureusement pas de se faire trahir et de tomber plusieurs fois dans des pièges !



J'ai encore plein de questions en tête à la fin de ce livre, et j'espère vraiment que Julie y répondra dans le second tome ; car la fin de « 𝓞𝓷𝓲𝓻𝓲𝓲𝒆 - ℒ𝒆 𝓭𝒆𝓻𝓷𝓲𝒆𝓻 𝓞𝓷𝓲𝓻𝓲𝓰𝓻𝓪𝓹𝓱𝒆 » m'a laissée le coeur en charpie, en attente de plus et surtout, priant pour retrouver



Pour conclure, merci Julie de nous embarquer avec toi dans le monde des rêves, je suis impatiente de lire la suite... et bonne nuit ! On se retrouve en Oniriie 💤🛏️



P.S. : ai-je bien lu ce que je crois avoir lu ? Y-a-t-il eu des mentions de « ℒ'ℋ𝓪𝔂𝓭𝒆𝓷 » 😮😮😮 avec "des rouleaux haydeniens" ???? Serait-ce possible ???? 🤭😋
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