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Critique de Kez


Kez
24 février 2022
J'aime la littérature Japonaise. C'est un monde différent qui me permet d'appréhender, de toucher un peu cette culture fascinante.

Et dans la littérature Japonaise, en ce qui me concerne, il y a un auteur qui sort du lot... C'est Murakami (attention Haruki pas Ryu).

Cet auteur a une écriture reconnaissable entre toute. Il écrit des histoires où le réel et la fiction se mélangent sans que l'on sache toujours où l'on est. Il y est question de solitude. Je pense que c'est vraiment la marque de Murakami, la solitude et la fragilité de ses personnages. Les hommes et les femmes se croisent mais ne se rencontrent pas vraiment ou alors pour des instants éphémères. C'est un univers onirique.

On parle régulièrement de Murakami pour un prix Nobel de littérature. Je pense (mais qui suis je pour dire cela) qu'il le mériterait bien...

Dans ce roman, l'atmosphère est plus lourde, de façon grandiloquente (mais je ne sais pas comment l'exprimer autrement) on sent la présence du "mal". C'est peut être moins onirique et plus fantasy si on doit vraiment mettre une étiquette. Je ne vais pas en faire un résumé car il est facile d'en trouver un sur internet et puis il me parait difficile de le faire sans vous dévoiler l'intrigue.

J'aime cette façon d'alterner les chapitres qui permet de retrouver les 2 personnages principaux. Cela augmente le suspens. Tous les deux ont plus en commun que ce que l'on peut penser de prime abord.

J'aime les descriptions, les fêlures de ces personnages, leurs peurs et leurs attentes.

Il y est question de sectes, de violence aux femmes, d'enfants, ...

Pour ceux que cela intéresse, il faut savoir que Belfond a choisi de publier 1Q84 en 3 tomes alors qu'au Japon il n'y en a que deux... Il n'y a pas de petits profits...

"La radio du taxi diffusait une émission de musique classique en stéréo. C'était la Sinfonietta de Janacek."
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