Petite déception pour cette lecture. Je n'ai pas vraiment accroché à l'écriture, et souvent la traduction n'arrivait pas à se faire oublier. Même si ce court roman permet d'imaginer ce qu'a dû être la vie des rescapés du tsunami de mars 2011 dans les camps établis pour eux après la catastrophe, je m'attendais à plus de profondeur, à plus d'émotion. Comme celle que j'avais ressentie en lisant
Wave, de
Sonali Deraniyagala. Mais
Kasumiko Murakami est japonaise, et fait preuve de beaucoup de retenue, trop sans doute pour mes goûts. Elle crée des personnages pour illustrer la difficulté de survivre à un tel drame, après avoir vu ruines et cadavres, et la difficulté de devoir attendre dans un camp sans savoir ce que la vie peut encore réserver de vivable. Mais ces personnages ne sont qu'effleurés, je suis restée sur ma faim.
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