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Critique de louji


Une jolie et émouvante lecture, qui m'a encore plus touchée que l'Oiseau Bleu du même mangaka. Nous suivons ici une histoire de déchéance humaine du point de vue d'un chien. Ce chien est l'animal de compagnie d'une famille qui va se fracturer. On se concentre plus particulièrement sur le père de famille qui prend la garde de chien. Commence alors un périple pour essayer de tenir, de s'en sortir, malgré la déchirure de la famille et les soucis qui s'accumulent (sociaux, financiers, médicaux…). Tout ça du point de vue d'un chien qui ne souhaite que le bonheur de son maître et ne saisit bien évidemment pas ce qui se passe pour son maître.
L'histoire prend son intérêt dans la chaleur animale, infiniment généreuse et bienveillante, dispensée par le chien. Aussi dans la façon dont le maître sombre de plus en plus bas dans l'échelle sociale au fil des épreuves insurmontables qui s'accumulent. Nous avons, par extension, un regard critique sur le noyau familial, la façon dont l'amour et la loyauté des humains varient et vacillent (contrairement à celle d'un compagnon à pattes). Un message de tolérance également de l'auteur envers ces fameux pères de famille japonais qui se tuent à la tâche sans reconnaissance apparente de la famille (bon pour ce point, il manque bien trop de contexte et d'informations pour que je considère que le message vaille le coup de me toucher personnellement).
Pour le dessin, le trait de T. Murakami est particulier, tout en rondeurs, presque caricatural. Ça ne m'a pas dérangée, c'est même adapté à la narration du PDV canin. Un monde simplifié et légèrement déformé qui échappe à l'oeil humain.
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