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Critique de LydiaB


Lorsque Les Presses de la Cité m'ont sollicitée pour lire ce tome, je ne me suis pas faite prier, vous pouvez me croire ! J'adore ce personnage qui, aidé de la jeune Alina et de sa fidèle Matéa, dénoue des intrigues dans ce Mexique du XVIIe siècle où la voix de la femme n'a pas lieu d'être. Pourtant, Soeur Juana s'impose. Dans cet opus, un noble opulent mais peu attaché à la morale, Don Antonio de Horcasitas, est mort dans des circonstances particulières : empoisonné. Et qui accuse-t-on ? Je vous le donne en mille : Alina. Inutile de vous dire que Soeur Juana va se démener pour la sortir de ce mauvais pétrin et lever tout soupçon. Car à travers sa jeune protégée, n'est-ce pas elle qui est visée ? Je vous laisse lire l'histoire.

Encore une fois, je remarque que si les femmes n'avaient pas le droit à la parole, certaines faisaient fi de tout cela et n'hésitaient pas à la prendre. Je vous parlais récemment de Soeur Francesca Cabrini, qui me rappelait Hildegarde de Bingen. On peut voir qu'au fil des siècles (XIIe pour Hildegarde, XVIIe pour Juana qui, je le rappelle, a réellement existé, et XIXe pour Francesca), certaines, et notamment des religieuses, ont oeuvré pour le droit à la considération.

Pour revenir à ce roman, je dois bien avouer que je ne me lasse pas des aventures de ce personnage hors du commun et encore moins de l'écriture teintée d'humour d'Oscar de Muriel. Il peut arriver, dans les trilogies, que l'histoire s'essouffle. Il n'en est rien ici et j'ai encore passé quelques heures bien agréables.

Un grand merci à Lauryne des Editions Presses de la Cité pour m'avoir proposé ce partenariat.
Lien : https://promenadesculturelle..
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