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Critique de soniaboulimiquedeslivres
Une enquête incroyable, limite interactive, où le lecteur va attraper des cheveux blancs.
Une riche héritière, Oriana, est gravement blessée alors qu'elle passe un peu de bon temps seule sur son yacht, au large d'Antibes. Elle succombera à ses blessures quelques jours plus tard. Premier soupçonné, bien entendu : son mari, Adrien.
« Qu'on le veuille ou non, le début d'un amour porte toujours en lui les germes de sa fin. C'est triste, mais c'est comme ça. Il y a une lassitude du couple. Ce que tu gagnes en confort et en prévisibilité, tu le perds en intensité. »
Quatre personnes nous livrent leur vérité sur cette histoire, chacun ayant un point de vue différent. Adrien, sa maîtresse, Adèle Keller (l'homme n'est pas irréprochable), Justine Taillandier, l'enquêtrice que nous suivons dans ses déductions et récolte d'indices, et Oriana elle-même, que nous accompagnons durant les derniers mois de sa vie.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Beaucoup de détails au départ m'ont noyée, la succession d'articles de presse m'a ennuyée. Mais cela n'a pas duré, ouf, et j'ai pris un certains plaisir à me plonger dans ce récit.
Justine est un personnage intéressant. Son mari l'a quittée pour une femme plus jeune, et elle passe sa vie sur les réseaux a espionner ce nouveau couple nageant dans le bonheur. Justine, vit dans le passé et n'arrive pas à tourner la page. Adèle est la parfaite maîtresse, femme de l'ombre et pourtant indispensable. Mais dans chaque triangle amoureux, quelqu'un y laisse des plumes…
« le regard des autres était le plus grand poison de l'existence. Elle avait toujours essayé de ne pas en être l'esclave. «
La plume de Guillaume est fluide et accessible. Il maintient l'intérêt du lecteur grâce au mystère entourant son arc narratif. Il joue avec nos nerfs et nos certitudes.
La construction est élaborée, Musso nous propose beaucoup d'articles de presse relatant l'agression (une manière succincte de présenter les faits), des extraits du journal d'Adèle, où il emploie le « Je », alors que les autres chapitres sont relatés à la troisième personne du singulier. Cela implique un rythme soutenu, j'étais impatiente de connaître le coupable.
Les chapitres sont courts, les rebondissements nombreux, les fausses-pistes également. le lecteur tente bien de deviner le noeud de l'intrigue, sans succès. L'auteur nous manipule, c'est certain. En tous cas, moi, je n'ai rien vu venir. Il faut dire que je m'attendais à un dénouement plus élaboré. Je cherchais une fin « Wouah », et j'étais loin de m'imaginer ça…En effet, la fin m'a déçue. C'est vraiment le point noir de Guillaume Musso, je trouve. A chaque fois, la fin me déçoit et me laisse sur une note négative. L'impact est vraiment significatif sur mon expérience de lecture. Pourtant, tout le roman était impeccable pour moi. le rythme, l'intrigue, la construction, j'étais accrochée au roman. Et puis, pof, cette fin alambiquée, trop simpliste, trop surfaite. Une pirouette de plus pour clore un bon roman.
Je ne peux pas vous parler du sujet du livre, sinon je vous dévoile tout, mais il aurait pu être un peu plus développé et creusé.
Dommage…Musso reste sur ses acquis et ne fait plus vraiment d'efforts pour étonner et surprendre son lectorat. Je ne retrouve plus l'auteur que j'appréciais tant à ses débuts. Ah oui, autre point négatif que j'ai relevé : trop de citations parsèment le récit, et au bout d'un moment, ça devient lourd…
Une lecture qui avait bien débutée, qui ne s'est pas super bien terminée, mais ce n'est que mon avis personnel. N'hésitez pas à découvrir « Quelqu'un d'autre » si vous êtes fan de Musso et si le résumé vous tente.
« À ses côtés, je n'ai plus peur de rien. Car là où l'on s'aime il ne fait jamais nuit. «
#Quelquundautre #GuillaumeMusso #CalmannLevy
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Une riche héritière, Oriana, est gravement blessée alors qu'elle passe un peu de bon temps seule sur son yacht, au large d'Antibes. Elle succombera à ses blessures quelques jours plus tard. Premier soupçonné, bien entendu : son mari, Adrien.
« Qu'on le veuille ou non, le début d'un amour porte toujours en lui les germes de sa fin. C'est triste, mais c'est comme ça. Il y a une lassitude du couple. Ce que tu gagnes en confort et en prévisibilité, tu le perds en intensité. »
Quatre personnes nous livrent leur vérité sur cette histoire, chacun ayant un point de vue différent. Adrien, sa maîtresse, Adèle Keller (l'homme n'est pas irréprochable), Justine Taillandier, l'enquêtrice que nous suivons dans ses déductions et récolte d'indices, et Oriana elle-même, que nous accompagnons durant les derniers mois de sa vie.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Beaucoup de détails au départ m'ont noyée, la succession d'articles de presse m'a ennuyée. Mais cela n'a pas duré, ouf, et j'ai pris un certains plaisir à me plonger dans ce récit.
Justine est un personnage intéressant. Son mari l'a quittée pour une femme plus jeune, et elle passe sa vie sur les réseaux a espionner ce nouveau couple nageant dans le bonheur. Justine, vit dans le passé et n'arrive pas à tourner la page. Adèle est la parfaite maîtresse, femme de l'ombre et pourtant indispensable. Mais dans chaque triangle amoureux, quelqu'un y laisse des plumes…
« le regard des autres était le plus grand poison de l'existence. Elle avait toujours essayé de ne pas en être l'esclave. «
La plume de Guillaume est fluide et accessible. Il maintient l'intérêt du lecteur grâce au mystère entourant son arc narratif. Il joue avec nos nerfs et nos certitudes.
La construction est élaborée, Musso nous propose beaucoup d'articles de presse relatant l'agression (une manière succincte de présenter les faits), des extraits du journal d'Adèle, où il emploie le « Je », alors que les autres chapitres sont relatés à la troisième personne du singulier. Cela implique un rythme soutenu, j'étais impatiente de connaître le coupable.
Les chapitres sont courts, les rebondissements nombreux, les fausses-pistes également. le lecteur tente bien de deviner le noeud de l'intrigue, sans succès. L'auteur nous manipule, c'est certain. En tous cas, moi, je n'ai rien vu venir. Il faut dire que je m'attendais à un dénouement plus élaboré. Je cherchais une fin « Wouah », et j'étais loin de m'imaginer ça…En effet, la fin m'a déçue. C'est vraiment le point noir de Guillaume Musso, je trouve. A chaque fois, la fin me déçoit et me laisse sur une note négative. L'impact est vraiment significatif sur mon expérience de lecture. Pourtant, tout le roman était impeccable pour moi. le rythme, l'intrigue, la construction, j'étais accrochée au roman. Et puis, pof, cette fin alambiquée, trop simpliste, trop surfaite. Une pirouette de plus pour clore un bon roman.
Je ne peux pas vous parler du sujet du livre, sinon je vous dévoile tout, mais il aurait pu être un peu plus développé et creusé.
Dommage…Musso reste sur ses acquis et ne fait plus vraiment d'efforts pour étonner et surprendre son lectorat. Je ne retrouve plus l'auteur que j'appréciais tant à ses débuts. Ah oui, autre point négatif que j'ai relevé : trop de citations parsèment le récit, et au bout d'un moment, ça devient lourd…
Une lecture qui avait bien débutée, qui ne s'est pas super bien terminée, mais ce n'est que mon avis personnel. N'hésitez pas à découvrir « Quelqu'un d'autre » si vous êtes fan de Musso et si le résumé vous tente.
« À ses côtés, je n'ai plus peur de rien. Car là où l'on s'aime il ne fait jamais nuit. «
#Quelquundautre #GuillaumeMusso #CalmannLevy
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