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Critique de Bill
Maqroll el Gaviero a embarqué sur un bateau délabré pour remonter le fleuve Xurando, affluent imaginaire de l'Amazone, pour partir acheter du bois dans des scieries mythiques situées en amont de son cours.
Marin d'origine mystérieuse qui parle diverses langues européennes - l'allemand et l'espagnol, entre autres - il se lie d'amitié avec le capitaine alcoolique et désespéré rencontré dans la gargote La neige de l'Amiral, tenue par l'irrésistible Flor Esteves.
Une remontée périlleuse du fleuve, avec ses indiens statiques qui les regardent passer, embarquent mutique sur leur rafiot et les violent nuitamment, avec les rapides qui les ballottent et les secouent jusqu'au moment où ils vont crier grâce et où les soubresauts du fleuve s'apaisent en se déversant dans un lac trop tranquille, avec ces animaux sauvages, ces vautours qui guettent l'arrivée du premier cadavre pour s'en délecter...
Une remontée semblable au cours de la vie, qui leur apporte surprises et maladies, cette malaria qui laisse Maqroll el Gaviero tremblant de fièvre, à demi-mort dans son hamac, la quête de ce bois mythique dans une odyssée qui risque de ne pas aboutir ...
Un roman étouffant, où la perception de la jungle est très bien rendue par des phrases courtes et enveloppantes
Un roman qui a remporté le Prix Médicis Etranger en 1989, et que je découvre dans le cadre du challenge Globe-Trotter
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Marin d'origine mystérieuse qui parle diverses langues européennes - l'allemand et l'espagnol, entre autres - il se lie d'amitié avec le capitaine alcoolique et désespéré rencontré dans la gargote La neige de l'Amiral, tenue par l'irrésistible Flor Esteves.
Une remontée périlleuse du fleuve, avec ses indiens statiques qui les regardent passer, embarquent mutique sur leur rafiot et les violent nuitamment, avec les rapides qui les ballottent et les secouent jusqu'au moment où ils vont crier grâce et où les soubresauts du fleuve s'apaisent en se déversant dans un lac trop tranquille, avec ces animaux sauvages, ces vautours qui guettent l'arrivée du premier cadavre pour s'en délecter...
Une remontée semblable au cours de la vie, qui leur apporte surprises et maladies, cette malaria qui laisse Maqroll el Gaviero tremblant de fièvre, à demi-mort dans son hamac, la quête de ce bois mythique dans une odyssée qui risque de ne pas aboutir ...
Un roman étouffant, où la perception de la jungle est très bien rendue par des phrases courtes et enveloppantes
Un roman qui a remporté le Prix Médicis Etranger en 1989, et que je découvre dans le cadre du challenge Globe-Trotter
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