>
Critique de Zora-la-Rousse
C'est là un livre troublant que nous livre Moussa Nabati.
Guérir son enfant intérieur, faire la paix avec son passé… quelle promesse !
Mais avant tout, qui est cet enfant ? Que représente-t-il ? Selon l'auteur, ce serait une partie de soi, la plus cachée souvent, ou oubliée. Plus exactement, nous avons tous une personnalité multiple, un double visage, adulte et enfant. Là où le premier raisonne, le second ressent et réagit, parfois même à l'encontre de sa moitié.
Ainsi, l'adulte peut se trouver sous l'emprise de son enfant intérieur, hanté par le fantôme du petit garçon ou de la petite fille qu'il ou elle fut, car lié à son passé familial, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a réussi ou échoué à surmonter. L'adulte s'épuisera alors dans une lutte interne qu'il ne pourra comprendre sans s'arrêter sur les besoins et l'écoute de son enfant intérieur.
Moussa Nabati nous explique le concept de « dépression infantile précoce » ou DIP, dont un enfant peut se trouver victime lorsqu'il n'a pas pu bénéficier des conditions adéquates à un bon développement psychique : maltraitance, manque d'amour ou d'attention, histoires familiales…
Et cette DIP peut avoir de graves conséquences en termes de santé psychique et morale sur l'adulte, par l'apparition de crises ou tout au long de sa vie.
L'auteur choisit de nous illustrer ses théories au travers de nombreux témoignages de patients qu'il a pu recevoir. Les conséquences du conflit adulte/enfant peuvent ainsi toucher beaucoup de domaines de la vie : le couple, le rapport parents-enfants ; plus individuellement : la dépression, les attaques de paniques, la sexualité.
A chaque thérapie narrée, une démarche commune : rechercher l'enfant intérieur en la personne et le faire reconnaître, repérer ses blessures en lui donnant la parole, amener le patient à une forme de dialogue intérieur. C'est là le moyen de se réconcilier avec son passé, de se pardonner aussi.
Un livre résolument optimiste même si il manque pour moi d'« après », de projection sur l'à-venir.
À creuser.
Guérir son enfant intérieur, faire la paix avec son passé… quelle promesse !
Mais avant tout, qui est cet enfant ? Que représente-t-il ? Selon l'auteur, ce serait une partie de soi, la plus cachée souvent, ou oubliée. Plus exactement, nous avons tous une personnalité multiple, un double visage, adulte et enfant. Là où le premier raisonne, le second ressent et réagit, parfois même à l'encontre de sa moitié.
Ainsi, l'adulte peut se trouver sous l'emprise de son enfant intérieur, hanté par le fantôme du petit garçon ou de la petite fille qu'il ou elle fut, car lié à son passé familial, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a réussi ou échoué à surmonter. L'adulte s'épuisera alors dans une lutte interne qu'il ne pourra comprendre sans s'arrêter sur les besoins et l'écoute de son enfant intérieur.
Moussa Nabati nous explique le concept de « dépression infantile précoce » ou DIP, dont un enfant peut se trouver victime lorsqu'il n'a pas pu bénéficier des conditions adéquates à un bon développement psychique : maltraitance, manque d'amour ou d'attention, histoires familiales…
Et cette DIP peut avoir de graves conséquences en termes de santé psychique et morale sur l'adulte, par l'apparition de crises ou tout au long de sa vie.
L'auteur choisit de nous illustrer ses théories au travers de nombreux témoignages de patients qu'il a pu recevoir. Les conséquences du conflit adulte/enfant peuvent ainsi toucher beaucoup de domaines de la vie : le couple, le rapport parents-enfants ; plus individuellement : la dépression, les attaques de paniques, la sexualité.
A chaque thérapie narrée, une démarche commune : rechercher l'enfant intérieur en la personne et le faire reconnaître, repérer ses blessures en lui donnant la parole, amener le patient à une forme de dialogue intérieur. C'est là le moyen de se réconcilier avec son passé, de se pardonner aussi.
Un livre résolument optimiste même si il manque pour moi d'« après », de projection sur l'à-venir.
À creuser.
