Les oiseaux
ne se retournent pas.
Ils partent.
Exilés au cœur léger,
Âmes vagabondes,
Qui filent à travers les ombres.
Ils partent.
Naufragés du ciel,
Que le vent accompagne,
Gonflant les ailes.
Ils partent.
Avant de revenir à toi,
L'enfant qui les observe,
À la porte de leur royaume.
Ils murmurent :
Viens ! L'aube t'attend.
— Tu crois en Dieu ?
— Je crois en NOUS. Je crois en notre LIBERTÉ.
— Ça veut dire croire en Dieu ?
— Ca veut dire ESPÉRER.
— Alors je veux bien y croire...
Certains souvenirs sont comme des coups de poignard. Ils ne finiront jamais de me hanter.
Rien n'est jamais fermé, sinon à tes propres yeux.
Le son du oud m'avait tellement manqué.
Je joue la mélodie des oiseaux. Étrangement, je n'ai rien perdu, rien oublié. Sans même y penser, ma main sait parfaitement où aller sur le manche.
Je réentends la voix de Bacem. « Pour jouer juste, ouvre ton cœur tout entier. »
Les deux musiciens m'accompagnent. Nous parlons le même langage.
La musique a ce pouvoir de dire tout ce que mes mots ne peuvent exprimer.
Deux oiseaux.
Deux petits points perdus au milieu des montagnes silencieuses.
L'un porte sa mélancolie. L'autre, l'espoir.
Et tous deux avancent vers le même horizon.
On peut tout te prendre, mais pas tes rêves.
"La vérité est comme les étoiles. Elle n'apparaît que dans la nuit obscure."
Khalil Gibran
La musique a ce pouvoir de dire tout ce que mes mots ne peuvent exprimer.
La musique me raccroche à mes racines comme au ciel, à mon passé, à mon présent.