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Critique de dedanso


Faute de temps et de "disponibilité intellectuelle", j'avais décidé de lever le pied sur la rédaction de billets et de me cantonner aux livres coup de coeur. En toute logique, j'aurais donc déjà dû rédiger un billet sur la série des Carnets de l'apothicaire puisque j'en suis au tome 9 et que j'éprouve énormément de plaisir en me plongeant dans chaque tome. C'est à la lecture de ce tome-ci, et après avoir lu d'autres mangas tels que Demon Slayer ou La Maison Ikkoku, que l'évidence m'est apparue dans toute sa splendeur : je ne pouvais plus repousser la rédaction d'un billet.

Pourquoi les Carnets de l'apothicaire se démarque-t-il, à mon sens, d'autres mangas que j'aie pu lire ? *

Il y a d'abord le sens du récit et du renouvellement des intrigues. Même s'il y a plusieurs fils conducteurs (la vie des concubines à la cour impériale, la botanique, les liens qui se tissent entre les personnages...), à chaque tome de nouvelles énigmes viennent s'imbriquer de manière très naturelle dans les intrigues existantes. Elles trouvent un dénouement à la fin du tome, ce qui ne laisse pas la mauvaise impression d'être abandonnée en plein cliffhanger... C'est tout particulièrement vrai dans ce tome-ci où, en plus d'en apprendre beaucoup sur les champignons, l'auteur fait plusieurs fois références aux liens commerciaux et diplomatiques entre l'Orient et l'Occident et apporte un nouvel éclairage sur certains personnages.
De plus, Mao Mao est une héroïne très attachante et des plus perspicaces. Il est très plaisant de suivre ses déductions à la Sherlock Holmes !
Enfin, il y a beaucoup d'humour dans le récit (tout comme dans les illustrations), notamment parce que Mao Mao n'est pas du tout réceptive aux sous-entendus de Jinshi, jeune eunuque de toute beauté qui apprécie tout particulièrement notre servante.

Ce qui fait tout le sel de ce manga, ce sont aussi les illustrations de Nekokurage. Ce qui me frappe, c'est tout le soin qu'elle apporte au second plan (qu'il soit paysage, foule, faune ou flore) en plus du soin apporté aux personnages des premiers plans. Elle joue aussi sur la dynamique des vignettes dont les formes et la place changent. Et j'aime également sa modernité qui se retrouve dans certains choix de plans originaux, avec des vignettes sur lesquelles on aperçoit seulement des bas de jupes par exemple (sentiment d'intimité et de confidence) ou un coin de ciel (réflexions plus philosophiques).

Il y aurait encore beaucoup à dire mais je me trouve déjà longue et j'ai peur de vous perdre, surtout si vous ne connaissez pas encore ce manga. Ce serait tellement dommage !

* Attention, je découvre simplement le genre et suis très loin d'être une amatrice chevronnée ! Je débute la découverte et mes comparaisons sont donc limitées. Sans compter que mes avis se laissent emporter par le tourbillon des émotions plus que par une objective critique littéraire dans le pur style universitaire...
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