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Critique de MAPATOU


Tobie Nathan est un ethnopsychiatre réputé dont j'ai déjà lu plusieurs ouvrages.

Je suis tombée par hasard sur ce roman, classé comme un policier, dans lequel il transpose ses connaissances relatives aux croyances et rites pratiqués en Guinée.

A Paris, Ernesto Sanchez, est un jeune psychologue menant une vie plutôt agréable entre son travail au CMP et son compagnon, Fred, garagiste passionné de voitures anciennes.

Jusqu'au jour où se présente au CMP, une jeune étudiante guinéenne, Patience, qui lui explique avoir été chassée de sa famille car elle est une sorcière, initiée par sa grand-mère, et qu'elle « sort la nuit et mange les gens ».

Le jeune homme » ne croit à rien de tout cela. Ni aux pensées ésotériques ni à ces légendes africaines de revenants ou d'êtres invisibles. Bien sûr que sur le coup, j'ai pensé que la famille avait choisi la petite Patience comme bouc émissaire… qu'ils s'en prenaient à elle pour cacher leurs propres conflits…des conflits conjugaux, sans doute… J'ai aussi pensé un moment que sa tante la soupçonnait d'avoir des relations sexuelles avec son mari (…) Mais ces histoires de sorcières, je ne comprenais pas, monsieur le président. Non ! A cette époque, je n'y comprenais rien. »

Bien malgré lui, Ernesto va voir sa vie chamboulée par son attirance physique pour la jeune femme qui obsède toutes ses pensées, allant jusqu'à renier tout ce qui faisant jusqu'à présent sa vie.

Quand Patience retourne en Guinée, Ernesto décide de la retrouver. Il se retrouvera alors au coeur des intrigues politiques qui déchirent le pays et aux cérémonies initiatiques.

J'ai un ressenti un peu mitigé sur le roman. J'ai apprécié tout ce qui touche aux croyances et pratiques. En revanche, j'ai trouvé un peu longues les pages ayant trait à la politique, même si dans cette histoire croyances et politiques sont intimement liées.
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