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Critique de Kergelen


Lecture très sombre, désespérante, à tel point que j'ai dû l'interrompre, tout en me demandant pourquoi donc j'avais au l'envie de lire la suite de 1793. Quand la quatrième de couverture vante un "bonheur de lecture", ce n'est pas vraiment l'expression que j'adopterais. Il faut avoir le coeur bien accroché, et chercher la petite flamme d'espoir pour ne pas abandonner.

Certes, c'est très bien écrit, et l'auteur nous plonge dans la fin du XVIIIe siècle à Saint-Barthélémy ou Stockholm, décrivant l'horreur de l'esclavage, l'exploitation, la pauvreté et la violence dans toutes leur cruautés. Parfois, dans les moments de respiration, il y a de la poésie, la nature est belle et c'est la société des hommes qui est cruelle.

On tourne les pages pour savoir, la peur au ventre, ce qui va arriver aux personnages principaux, événements qu'on devine ou redoute. Pourront-ils se sortir des labyrinthes qui les enferment ? Reprendront-ils un peu de maîtrise sur leurs vies ?

L'espoir qu'on cherche, ce sont les personnages principaux qui l'incarnent, bien malgré eux : Jean Michael Cardell, Emil Winge, le frère de Cecil Winge et Anna Stina Knap, et les relations qui se tissent entre eux, faites de désir de justice, d'aide réciproque, de méfiance, de fuite et de rapprochements. Profondément meurtris et éprouvés, isolés et solitaires, ils comptent avant tout sur eux-mêmes mais s'apprivoisent peu à peu dans des liens qui leur permettent de vivre et de continuer.

C'est sans doute la raison pour laquelle je lirai le troisième tome de cette série, mais je vais prendre le temps d'autres lectures moins difficiles.
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