>
Critique de Yuean
J'ai apprécié la lecture de cette biographie de Nicolas Sarkozy. Cette oeuvre a le mérite d'être très complète, et de ne laisser aucun détail au hasard : on suit Sarkozy du berceau à l'Élysée, on en apprend plus sur ses relations avec ses parents, son ex-femme ou ses amis.
Que l'on soit de son côté ou non, on est forcé d'admirer la pugnacité de cet homme, qui s'est réellement construit à la force du poignet, tout en gardant au fond de lui une sensibilité à fleur de peau. On ne peut s'empêcher de voir en son parcours et en sa personnalité comme une soft réincarnation de Napoléon.
On peut cependant reprocher à Catherine Nay un certain manque d'objectivité. Il suffit d'écouter ses interventions sur les plateaux pour comprendre l'admiration et le soutien qu'elle apporte à Nicolas Sarkozy. Autant le dire de suite, son livre est dans la même veine. A aucun moment Sarkozy n'est critiqué (que ce soit en bien ou en mal), en revanche, tout est fait pour l'humaniser, le rendre sympathique, nous démontrer sa supériorité et sa carrure exceptionnelle. Une telle dévotion est souvent amusante (Sarkozy doit être le seul à pouvoir dérider la femme-qui-ne-sourit-jamais) mais après 300 pages, elle en finit par être quelque peu dérangeante.
Que l'on soit de son côté ou non, on est forcé d'admirer la pugnacité de cet homme, qui s'est réellement construit à la force du poignet, tout en gardant au fond de lui une sensibilité à fleur de peau. On ne peut s'empêcher de voir en son parcours et en sa personnalité comme une soft réincarnation de Napoléon.
On peut cependant reprocher à Catherine Nay un certain manque d'objectivité. Il suffit d'écouter ses interventions sur les plateaux pour comprendre l'admiration et le soutien qu'elle apporte à Nicolas Sarkozy. Autant le dire de suite, son livre est dans la même veine. A aucun moment Sarkozy n'est critiqué (que ce soit en bien ou en mal), en revanche, tout est fait pour l'humaniser, le rendre sympathique, nous démontrer sa supériorité et sa carrure exceptionnelle. Une telle dévotion est souvent amusante (Sarkozy doit être le seul à pouvoir dérider la femme-qui-ne-sourit-jamais) mais après 300 pages, elle en finit par être quelque peu dérangeante.
