Ce qui m'empêche de franchir la barrière, c'est malgré tout un reste d'empathie, de compassion pour l'autre, mon semblable, mon frère. Quand j'atteins l'autre, je m'atteins moi-même. Je mets à mal mes valeurs, ma morale, mon humanisme, ma religion, mes idéaux.
La déshumanisation de l'autre va de pair avec la robotisation de soi, au nom d'un idéal collectif et d'une obéissance à des ordres.