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Critique de Ubikson


Un univers féérique, des personnages charismatiques et des recettes qui mettent l'eau à la bouche, que demander de plus pour ce viandier ?

Dans le domaine de la "bédé de cuisine", je connaissais le Gourmet Solitaire de Jiro Taniguchi, qui, même s'il passe son temps à nous donner envie de manger, ne créé pas une véritable histoire, juste des anecdotes de mangeur, mais à la sauce Taniguchi.
Ici Julien Neel et Olivier Milhaud nous mijotent un véritable univers, un monde, le tout lié à une histoire globale certes floue - car le comte Fausto se veut isolé du monde - mais avec une flopée de personnages presque mystiques, et surtout très attachants.

On oscille constamment entre le conte de fées et le roman d'initiation avec l'histoire de ce jeune comte qui doit "affronter" son père, mais il ressort, aussi bien dans l'histoire que dans le trait, une telle magie et une telle sérénité, qu'il est difficile de refermer ce tome sans le sourire aux lèvres... et une envie de manger.

La cuisine est un art, mais pas forcément un monde à part, comme nous le rappelle Polpette qui livre ses recettes au compte-goutte, mais sans que cela ne dénature le récit, ou que cela ne donne l'impression d'être un bonus dont on se fiche au final.

Le grand problème de ce viandier, reste la la frustration de ne pas encore avoir réalisé toutes les recettes du compère Polpette, et encore plus de devoir attendre ce tome 2 qui tarde à venir...
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