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Critique de patlam


Entre l'uchronie et une forme de fantasy, Javier Negrete revisite l'histoire de l'antiquité grecque classique. Alexandre le Grand ne meurt pas à Babylone le 10 juin de l'an 323 avant J. -C à l'âge de trente-trois ans car un mystérieux médecin se disant envoyé par l'oracle de Delphes le sauve .Six ans plus tard, sur la route de ses ambitions se dresse la république de Rome, non moins convaincue que lui de la grandeur de son destin. Si Alexandre est le pivot central de l'intrigue, on l'appréhende surtout au travers du regard des nombreux protagonistes animant le récit. Bien que le sujet soit riche et d'importance, de longs passages sans réel intérêt pour l'histoire cassent le rythme et on a l'impression que l'auteur préfère se perdre dans d'interminables descriptions et s'attacher à de multiples détails futiles que privilégier l'action et la lisibilité. Après un premier tiers lent et ennuyeux, l'histoire prend peu à peu de la consistance au fil des chapitres et par là même éveil l'intérêt. Javier Negrete a parfaitement réfléchi son sujet et relate avec clarté et méthode les moeurs, les croyances religieuses, mathématiques et astronomiques ainsi que les mentalités et l'ordinaire de ces civilisations antiques. Les scènes de bataille impressionnent par leur brillante description d'armées titanesques qui s'affrontent sous l'égide de deux stratèges militaires, Alexandre et un Jules César totalement anachronique. le final succinct, plusieurs intrigues secondaires ne présentent ni explication ni conclusion, gâche quelque peu la portée attractive de l'ouvrage. Une lecture instructive, parfois passionnante, mais qui laisse néanmoins une impression d'inachevé.
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