Tu découvriras bientôt que l'amour te cause de l'inquiétude, mais aussi qu'il te rend beau.
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Tu as commencé à écrire parce que la photo a son propre langage, et parfois tes images sont superficielles en regard de ce que tu ressens.
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Tu as la même énergie, le rythme. La-bas, tout le monde est si calme. Ils prennent leur temps. Ils mangent, ils boivent, ils rigolent. Ils ont une bonne vie. Et je vais te dire un autre truc, il ajoute en te tapotant l'épaule. T'as pas à t'inquiéter d'être ce que tu es, là-bas.
Ce que tu essaies de dire, c'est qu'il est plus facile pour toi de te dissimuler dans ta propre obscurité que de te montrer drapé dans ta vulnérabilité. Ce n'est pas mieux mais c'est plus facile. Seulement, plus tu persisteras ainsi, plus tu risques d'étouffer.
A un moment, il faudra bien que tu respires.
Pourtant, au moment où vous vous êtes séparés, tu t'es demandé si tu n'avais pas tort, si la liberté n'était pas aussi pleine que tu l'imagines - non, si la liberté n'est pas absolue... non, ce n'est pas encore ça... si la liberté est quelque chose qu'on peut éprouver de manière constante. Ou si tu es destiné à la ressentir par petites tranches, ici et là.
You know that love is both to swim and to drown. You know to love is to be a whole, partial, a joint, a fracture, a heart, a bone. It is to bleed and heal. It is to be in the world, honest. It is to place someone next to your beating heart, in the absolute darkness of your inner, and trust they will hold you close. To love is to trust, to trust is to have faith. How else are you meant to love ?
Voilà peut-être la manière dont il faut formuler la question ; plutôt que de demander quel est votre livre préféré, demandons plutôt : vers quoi retournez-vous toujours ?
Vous passez la soirée ensemble à ne rien faire, ce qui est quelque chose, une preuve d’intimité. Ne rien faire avec quelqu’un, c’est lui faire confiance, et faire confiance, c’est aimer.
Tu regardes dans le miroir et tu y vois que tu n'es pas un lâche mais que tu as commis un acte de lâcheté, que tu n'es pas malintentionné mais que tu l'as blessée, que tu n'es pas dans l'embarras mais que tu as honte.
Posons la question: qu’est-ce qui vient en premier, violence ou souffrance ?