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Critique de dilettante310


deuxième roman d'Irène Némirovsky pour moi,après « suite française ». Jézabel est très différent par la thématique, mais pas tant que ça par la manière dont Irène Némirovsky fait une analyse très psychologique de son héroïne. On est atterré de voir à quel point le refus de la vieillesse peut conduire Gladys Eysenach à s'enfermer dans les mensonges, à vivre dans le déni : pour rester une jeune femme elle est prête à tout. Elle refuse de voir sa fille grandir, elle refuse que celle-ci devienne une femme, une mère. Elle refuse de s'abandonner dans une union qui pourrait la rendre heureuse pour ne pas dévoiler son état civil…c'est une lente descente aux enfers jusqu'à ce que le piège du mensonge se referme sur elle.Et là, je n'en dis pas plus: c'est toute l'habileté de l'auteur de préserver LE secret jusqu'au bout…On sait dès le début que Gladys est coupable,on commence par le procès ( un peu comme pour Thérèse Desqueyroux); au fil des pages on va donc découvrir l'histoire de cette femme riche et choyée.
C'est décrit avec finesse et précision et on vit l'inéluctable.Même si ce refus de vieillir est absurde, futile et tellement inutile , on n'arrive pas à détester Gladys ( car elle est détestable parfois)…
Vraiment réussi !
Je recommande.
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