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Critique de Marti94


Gérard de Nerval a choisi le doux prénom de "Sylvie" pour intituler sa nouvelle parue dans la Revue des deux mondes en 1853. Elle sera ajoutée au recueil Les filles du feu en 1854.
Sylvie est une jeune campagnarde que le narrateur a connue dans son enfance et dont il était amoureux, éblouit par sa vivacité et sa fraîcheur. C'était l'époque du pays de Valois où Gérard de Nerval a été élevé par sa nourrice. Parce qu'il est certain que cette nouvelle est autobiographique.
C'est pourtant la belle Adrienne qu'il va embrasser avant qu'elle ne retourne au couvent où elle est pensionnaire. Cette absence lui laissera des souvenirs fantasmés.
Plus tard, c'est le même souvenir de l'amour idéalisé et sans espoir qu'il vivra avec Aurélie, actrice de théâtre. Cela le ramènera vers Sylvie, bien réelle, qu'il va vouloir épouser alors qu'elle en a choisi un autre.
J'ai adoré le style poétique de cette nouvelle qui exprime le désenchantement d'un homme incapable de nouer une relation durable avec une femme, préférant toujours rejoindre ses chimères.
La belle écriture de Gérard de Nerval le classe inévitablement dans les grands romantiques français.


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