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Critique de bdelhausse
Deuxième roman consécutif de Jo Nesbo qui délaisse Harry Hole.
Et pour la deuxième fois, l'auteur nous livre un roman noir qui ressemble furieusement à un hommage aux ouvrages du genre qui ont dû bercer son adolescence.
Ce second essai est bien mieux réussi, fini et prenant que le précédent. On retrouve tout ce qui fait la force des romans de Jo Nesbo, humour à vif, personnages écorchés, la ville déshumanisée en perpétuelle mutation, la société et ses valeurs perturbées, la passion refoulée, le sens du devoir... le tout dans une écriture vive et souple, très prenante.
On a le héros solitaire, qui a le soutien du lecteur même si ce qu'il fait est atroce. La vengeance, comme dans un film de Bronson... ? Non pas vraiment. Le Fils est sensible, humain, à la recherche de repères dans une société qui ne veut pas de lui, et dont il ne voulait pas...
Fascinant personnage, ce jeune homme charismatique qui absout les péchés des détenus en quête de pardon et dans un même temps endosse des crimes qu'il n'a pas commis. Autant rester en prison, vu qu'il n'a rien à faire dehors... jusqu'à ce qu'il se rende compte que son père n'était pas le salaud qu'il pensait.
Mais c'est trop simple pour Jo Nesbo et il nous déroule alors une grande chasse à l'homme sur fond de criminalité mafieuse mâtinée de col blanc, où le Fils est tour à tour le chasseur ou la proie.
Tous les repères du lecteurs sont plusieurs fois perturbés. L'auteur a le souci du détail et de la chute. Et les rapports père-fils sont une préoccupation majeure.
Un bon roman dans la tradition des romans noirs.
Mon double bémol, d'une part j'avais deviné la taupe (mais je suppose que tout le monde trouve aussi, car l'essentiel n'est pas là), et d'autre part les 50 dernières pages sont expédiées un peu rapidement et de manière simpliste. Je ne sais pas trop ce que j'aurais aimé comme fin, mais celle-là me laisse perplexe.
Et pour la deuxième fois, l'auteur nous livre un roman noir qui ressemble furieusement à un hommage aux ouvrages du genre qui ont dû bercer son adolescence.
Ce second essai est bien mieux réussi, fini et prenant que le précédent. On retrouve tout ce qui fait la force des romans de Jo Nesbo, humour à vif, personnages écorchés, la ville déshumanisée en perpétuelle mutation, la société et ses valeurs perturbées, la passion refoulée, le sens du devoir... le tout dans une écriture vive et souple, très prenante.
On a le héros solitaire, qui a le soutien du lecteur même si ce qu'il fait est atroce. La vengeance, comme dans un film de Bronson... ? Non pas vraiment. Le Fils est sensible, humain, à la recherche de repères dans une société qui ne veut pas de lui, et dont il ne voulait pas...
Fascinant personnage, ce jeune homme charismatique qui absout les péchés des détenus en quête de pardon et dans un même temps endosse des crimes qu'il n'a pas commis. Autant rester en prison, vu qu'il n'a rien à faire dehors... jusqu'à ce qu'il se rende compte que son père n'était pas le salaud qu'il pensait.
Mais c'est trop simple pour Jo Nesbo et il nous déroule alors une grande chasse à l'homme sur fond de criminalité mafieuse mâtinée de col blanc, où le Fils est tour à tour le chasseur ou la proie.
Tous les repères du lecteurs sont plusieurs fois perturbés. L'auteur a le souci du détail et de la chute. Et les rapports père-fils sont une préoccupation majeure.
Un bon roman dans la tradition des romans noirs.
Mon double bémol, d'une part j'avais deviné la taupe (mais je suppose que tout le monde trouve aussi, car l'essentiel n'est pas là), et d'autre part les 50 dernières pages sont expédiées un peu rapidement et de manière simpliste. Je ne sais pas trop ce que j'aurais aimé comme fin, mais celle-là me laisse perplexe.
