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Critique de Tancrede50



Premier contact avec le livre: la couverture est magnifique. Avec la Cadillac des parents de Roy et de Carl, qui tombe dans le précipice, se découpant, presque invisible, devant la station service de Roy à Os, près de Bergen. Deuxième contact avec le livre: 635 pages! Trop de phrases certainement. Et dès le début, ça se vérifie. Roy et Carl enfants. L'accident de voiture de leurs parents. Roy dans sa station service. Roy et Carl qui se retrouvent sur leur domaine 15 ans après le départ de Carl pour l'Amérique. Carl et son projet de construction d'un hôtel de montagne sur le domaine. Ça part lentement.


Ça bouge un peu après 150 pages. On découvre les ressorts de l'intrigue: les ombres du passé et les incertitudes du présent. Quelle est la cause de l'accident de voiture des parents? Qu'est devenu le lensmann disparu il y a 16 ans? Quelles conséquences dramatiques le retour au pays de Carl et son projet immobilier vont-elles provoquer? Jo Nesbo s'attarde sur le caractère des deux frères. Roy est un solitaire, qui a toujours protégé (comme il a pu) son frère cadet, et ce bien qu'il en soit jaloux. Il est renfermé, rancunier et bagarreur, mais quand il faut agir, il agit. Carl, enfant, était timide, mal dans sa peau et incapable d'assumer ses actes. Mais plus âgé, il est devenu un businessman sans scrupules, et est revenu au pays parader avec sa belle épouse, Shannon, et sa Cadillac. Tous les deux placent « la famille en premier. Avant le bien et le mal. Avant le reste de l'humanité ». Dès lors, tout peut arriver…


C'est sûr que Jo Nesbo sait raconter une histoire faite d'action, de violence, de sexe, de trahison et d'affaires qui tournent mal, mais que c'est long! Et puis ses héros sont si peu sympathiques qu'on ne se soucie guère de ce qu'il peut leur arriver. Pas un pour rattraper l'autre. C'est dommage, car Jo Nesbo a du talent. Ainsi parmi ses romans ne mettant pas en scène Harry Hole, j'ai beaucoup aimé Soleil de nuit chez les Laestadiens du Finmnark.
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