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Critique de Sachenka
Ces polars/romans policiers/thriller qui pèsent une tonne, plus capable ! Rouge-gorge, dans l'édition de poche, fait 605 pages. C'est beaucoup, trop pour moi. Je m'ennuie de ces bouquins d'Agatha Christie qui était capable de livrer une intrigue passionnante en deux, voire trois fois moins de pages. Pour un résultat équivalant sinon meilleur. Dans le cas présent, l'auteur Jo Nesbo, me semble-t-il, essaie d'en faire trop, toujours trop. Et ça m'empêche de profiter de son roman, malgré les qualités de son style et de l'intrigue de base. Je suis capable de me taper un bon pavé mais il faut que ça en vaille le coup. Mais c'est rarement le cas avec les thrillers.
D'abord, pour Rouge-gorge, je dois classer cet auteur dans cette vague qui, au début des années 2000, intégrait constamment des passages de la vie passée du meurtrier ou des victimes. Retourner 50 ans en arrière ne m'intéresse pas, d'autant plus que c'est pour s'attarder sur un personnage autre que l'enquêteur-vedette. Surement, au cours d'un interrogatoire, un autre personnage peut raconter, résumer succinctement ces épisodes qui, je le précise, ont tout de même leur importance dans l'enquête.
Ensuite, l'auteur cherché à trop intégrer d'éléments. du moins, selon mes goûts. C'est un thriller, pas une critique sociale. Quelques fausses pistes, ça va, ça fait partie du jeu. On ne veut pas que le lecteur découvre trop facilement l'identité du coupable. Mais plusieurs intrigues parralèlles, ouf ! Bernt Brandhaug, Rakel Fauke, la mutation de Harry Hole en Suède, etc. Je n'ai pas accroché à cette partie de la trame.
Puis, parlons-en de l'intrigue. Dans les premières pages, avec cette histoire de fusil provenant d'Afrique du Sud et de sommets pour la paix, je m'attendais à ce que quelqu'un veuille assassiner le président américain en visite. L'affaire prend une tournure différente et c'est correct, ça, je peux l'accepter, mais par la suite je me suis perdu dans les dédales qu'elle prenait. L'aspect néo-nazi et criminel de guerre (Norvégiens ayant combattu aux côtés des Allemands pendant la 2GM) m'a raccroché un moment. Je suis un fan d'histoire, ça m'a beaucoup aidé à tenir le coup jusqu'à la fin. Pour compléter, il y a avait de l'action palpitante et du suspense.
Sur une note encore plus plus positive, je commence à mieux cerner et apprécier Harry Hole. Rouge-gorge permet d'explorer un peu plus sa vie personnelle, sa réaction à différents éléments de l'enquête. Pour moi, un peu tardivement après quatre livres lus, l'enquêteur n'est plus un personnage de papier mais il commence à prendre forme dans ma tête. Dans tous les cas, je l'apprécie un peu plus et j'arrive à le distinguer du lot de tous ces inspecteurs de polars nordiques qui assaillent nos librairies.
D'abord, pour Rouge-gorge, je dois classer cet auteur dans cette vague qui, au début des années 2000, intégrait constamment des passages de la vie passée du meurtrier ou des victimes. Retourner 50 ans en arrière ne m'intéresse pas, d'autant plus que c'est pour s'attarder sur un personnage autre que l'enquêteur-vedette. Surement, au cours d'un interrogatoire, un autre personnage peut raconter, résumer succinctement ces épisodes qui, je le précise, ont tout de même leur importance dans l'enquête.
Ensuite, l'auteur cherché à trop intégrer d'éléments. du moins, selon mes goûts. C'est un thriller, pas une critique sociale. Quelques fausses pistes, ça va, ça fait partie du jeu. On ne veut pas que le lecteur découvre trop facilement l'identité du coupable. Mais plusieurs intrigues parralèlles, ouf ! Bernt Brandhaug, Rakel Fauke, la mutation de Harry Hole en Suède, etc. Je n'ai pas accroché à cette partie de la trame.
Puis, parlons-en de l'intrigue. Dans les premières pages, avec cette histoire de fusil provenant d'Afrique du Sud et de sommets pour la paix, je m'attendais à ce que quelqu'un veuille assassiner le président américain en visite. L'affaire prend une tournure différente et c'est correct, ça, je peux l'accepter, mais par la suite je me suis perdu dans les dédales qu'elle prenait. L'aspect néo-nazi et criminel de guerre (Norvégiens ayant combattu aux côtés des Allemands pendant la 2GM) m'a raccroché un moment. Je suis un fan d'histoire, ça m'a beaucoup aidé à tenir le coup jusqu'à la fin. Pour compléter, il y a avait de l'action palpitante et du suspense.
Sur une note encore plus plus positive, je commence à mieux cerner et apprécier Harry Hole. Rouge-gorge permet d'explorer un peu plus sa vie personnelle, sa réaction à différents éléments de l'enquête. Pour moi, un peu tardivement après quatre livres lus, l'enquêteur n'est plus un personnage de papier mais il commence à prendre forme dans ma tête. Dans tous les cas, je l'apprécie un peu plus et j'arrive à le distinguer du lot de tous ces inspecteurs de polars nordiques qui assaillent nos librairies.
