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Critique de Bartzella
Silver Water. Ce roman dépourvu de temps morts se lit d'une traite. Palpitant. Percutant. Efficace. Enrageant.
Audra, mère de deux enfants (Sean et Louise), fuit une situation de violence conjugale et quitte New-York en toute hâte vers la Californie, empruntant les routes nationales plutôt que l'autoroute, ce qui la rallonge mais la sécurise. le stress que son mari la retrouve couve sans cesse. Mais, lors de son passage en Arizona, sa vie bascule...
"Montagnes rocailleuses couvertes de broussailles, s'élevant de part et d'autre de la route, cactus au garde-à-vous, les bras dressés vers le ciel comme des soldats qui se rendent. Au-dessus, une étendue bleu foncé ponctuée de faibles traînées blanches, se teintant de jaune à mesure que le soleil se déplaçait vers l'ouest et l'horizon. Un beau territoire, dans son genre. Audra aurait savouré ce paysage, s'en serait gorgée, si la situation avait été différente. Si elle n'avait pas dû s'enfuir."
Difficile d'en parler sans spoiler...Il s'agit d'une histoire qui nous prend aux tripes, qui nous embarque, qui nous chamboule, qui fait froid dans le dos aussi parce que ça pourrait très bien arriver à n'importe qui. Tout-à-fait réaliste et qu'on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi ! Si le but recherché est de nous faire flipper, eh bien chapeau !, ça marche parfaitement ! Des personnages auxquels vous vous attacherez, d'autres que vous adorerez détester.
""- Personne n'a fait de bêtises. Je suis sûre que ce n'est rien. Restez bien assis, laissez maman s'occuper de ça."
Elle scruta le rétroviseur tandis que la poussière retombait. La portière de la voiture de police s'ouvrit et le flic s'en extirpa. Il marqua un temps d'arrêt, rajusta son ceinturon, la crosse du pistolet dépassant de l'étui, puis se pencha à l'intérieur de la voiture pour prendre son chapeau. Un homme d'environ cinquante, cinquante-cinq ans. Cheveux noirs virant au poivre et sel. Solidement bâti mais pas gros, avant-bras costauds. le genre d'homme à avoir joué au football américain dans sa jeunesse. Les yeux dissimulés derrière ses lunettes-miroir, il abaissa sur son visage le chapeau à large bord, du même beige que son uniforme. Posant une main sur la crosse de son pistolet, il s'approcha de la portière du break côté conducteur. "Merde", murmura Audra."
Haylen Beck est le pseudonyme de l'auteur Stuart Neville. Ce roman n'est pas du tout du même genre que les autres, pour ma part, celui-ci se situe plusieurs coches au-dessus !
Bref, un bijou de petit roman bien écrit, impossible à lâcher qui, pour ma part, fait partie de ceux que je relirai plusieurs fois avec grand plaisir. C'est un livre que je recommande toujours dans mon entourage lorsqu'ils recherchent une bonne dose d'adrénaline. Bienvenue dans le monde de la corruption ! Un thriller haute tension à l'ambiance cent pour cent américaine !
Audra, mère de deux enfants (Sean et Louise), fuit une situation de violence conjugale et quitte New-York en toute hâte vers la Californie, empruntant les routes nationales plutôt que l'autoroute, ce qui la rallonge mais la sécurise. le stress que son mari la retrouve couve sans cesse. Mais, lors de son passage en Arizona, sa vie bascule...
"Montagnes rocailleuses couvertes de broussailles, s'élevant de part et d'autre de la route, cactus au garde-à-vous, les bras dressés vers le ciel comme des soldats qui se rendent. Au-dessus, une étendue bleu foncé ponctuée de faibles traînées blanches, se teintant de jaune à mesure que le soleil se déplaçait vers l'ouest et l'horizon. Un beau territoire, dans son genre. Audra aurait savouré ce paysage, s'en serait gorgée, si la situation avait été différente. Si elle n'avait pas dû s'enfuir."
Difficile d'en parler sans spoiler...Il s'agit d'une histoire qui nous prend aux tripes, qui nous embarque, qui nous chamboule, qui fait froid dans le dos aussi parce que ça pourrait très bien arriver à n'importe qui. Tout-à-fait réaliste et qu'on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi ! Si le but recherché est de nous faire flipper, eh bien chapeau !, ça marche parfaitement ! Des personnages auxquels vous vous attacherez, d'autres que vous adorerez détester.
""- Personne n'a fait de bêtises. Je suis sûre que ce n'est rien. Restez bien assis, laissez maman s'occuper de ça."
Elle scruta le rétroviseur tandis que la poussière retombait. La portière de la voiture de police s'ouvrit et le flic s'en extirpa. Il marqua un temps d'arrêt, rajusta son ceinturon, la crosse du pistolet dépassant de l'étui, puis se pencha à l'intérieur de la voiture pour prendre son chapeau. Un homme d'environ cinquante, cinquante-cinq ans. Cheveux noirs virant au poivre et sel. Solidement bâti mais pas gros, avant-bras costauds. le genre d'homme à avoir joué au football américain dans sa jeunesse. Les yeux dissimulés derrière ses lunettes-miroir, il abaissa sur son visage le chapeau à large bord, du même beige que son uniforme. Posant une main sur la crosse de son pistolet, il s'approcha de la portière du break côté conducteur. "Merde", murmura Audra."
Haylen Beck est le pseudonyme de l'auteur Stuart Neville. Ce roman n'est pas du tout du même genre que les autres, pour ma part, celui-ci se situe plusieurs coches au-dessus !
Bref, un bijou de petit roman bien écrit, impossible à lâcher qui, pour ma part, fait partie de ceux que je relirai plusieurs fois avec grand plaisir. C'est un livre que je recommande toujours dans mon entourage lorsqu'ils recherchent une bonne dose d'adrénaline. Bienvenue dans le monde de la corruption ! Un thriller haute tension à l'ambiance cent pour cent américaine !
