Le premier intérêt de ce roman est la façon dont il décortique le principe du souvenir, du point de vue exprimé.
Churchill explique (en préface et par de courtes notes éparses), que Yuval travestit parfois la vérité. le narrateur lui-même explique qu'il invente lorsqu'il ne sait plus, voire qu'il ment lorsque la vérité ne lui convient pas. Cependant, il ne dit pas toujours ce qu'il cache ou enjolive à dessein. Donc, on peut supposer que parfois, il raconte les choses sans tenter de les changer, mais que ses amis les raconteraient différemment. Je suis toujours fascinée par les différents points de vue, façons d'interpréter, etc. Ici, beaucoup de choses sont suggérées. Je pense que l'auteur aurait pu davantage exploiter cette possibilité, et raconter un même événement de divers points de vue.
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