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Critique de Cassiepey


Afin de parvenir à une paix entre leurs deux royaumes, la princesse Kalliopée accepte d'épouser le prince Karel, son amour de jeunesse. Un mariage n'est pas rien, et signifie pour toute femme qu'elle renonce à ses droits et à sa liberté. Un sacrifice pour cette princesse éprise de liberté.

Sept années se sont écoulées, et nul doute que la guerre et le temps peuvent changer profondément le coeur d'un homme : le prince Karel tel qu'il était n'existe plus, l'homme qui va devenir son époux est un parfait inconnu. Karel est détestable, dur, et lui voue une haine profonde, à elle et à tout son peuple.

Entre complots, machinations, Kalliopée va devoir survivre à cette cour qui la hait viscéralement, et à ce prince qui malgré tout, fait encore battre son coeur.

Une lecture que je jugerai de féministe tant Kalliopée se bat pour le droit des femmes. Elle a une vision du monde qui n'existe pas, et elle veut avoir le pouvoir de changer les choses, ce qui n'est pas envisageable en l'état actuel. Les femmes en sont réduites à satisfaire les besoins primaires des hommes, leur donner des héritiers, et supporter leurs châtiments à leur place.

Kalliopée est une femme forte, qui sait ce qu'elle veut, et qui exprime ses émotions, qu'elle le veuille ou non. Son amour pour Karel est toujours présent, ce qui rend le comportement de celui-ci d'autant plus blessant pour elle.

Karel est typiquement ce personnage masculin que l'on déteste, même si on comprends son point de vue – plus ou moins. Les chapitres de son oeil à lui nous apportent l'éclairage nécessaire pour le comprendre. Et il est loin d'en avoir terminé avec Kalliopée.

Je ne dirai rien de plus au risque de spoiler, alors que justement, toute la découverte de ce roman et des actions présentes est un plaisir à lire.

A noter quand même qu'il y a des scènes qui sont choquantes mais qui sont nécessaires à l'histoire.

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